Hier en fin d’après-midi, le juge instructeur près le tribunal de Hussein-Dey n’avait toujours pas statué sur la suite à donner aux demandes formulées par le procureur de la République à l’encontre de six cadres relevant de l’Epic EGESAP.
Selon les premières informations, il s’agit d’une affaire de «gestion» relative à l’unité de l’abattoir de Ruisseau. Au total, six personnes, dont le directeur de l’Epic de l’entreprise de gestion des abattoirs et des poissonneries d’Alger étaient traduites, hier, respectivement devant le juge instructeur et le parquet relevant du tribunal de Hussein-dey. L’enquête menée par la brigade de gendarmerie relevant de la compagnie de la même circonscription fait état de «mauvaise gestion et de détournement de deniers publics». Selon notre source, c’est suite à une lettre anonyme faisant état de «malversation au niveau de l’abattoir de Ruisseau» que la brigade économique de la Gendarmerie nationale, a ouvert une enquête qui a abouti, dans un premier temps, à des poursuites judiciaires à l’encontre de cinq personnes. La même source ajoute que l’enquête menée par la Gendarmerie nationale a duré plus de trois mois et a touché aussi bien les abattoirs situés au Ruisseau et Rouiba que la poissonnerie située à la Pêcherie d’Alger.
A. B.
