Pour le directeur général de la Cnas, Hacène Tidjani Heddam, qui effectuait, hier, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Chlef, il est temps de procéder à une évaluation générale de la situation de la caisse à tous les niveaux. En inspectant les services de la caisse de Chlef, il a émis de nombreuses remarques et invité les cadres locaux à se mettre au diapason des nouvelles orientations et directives de la tutelle. “Évaluez vos responsables et vos cadres car tout le monde doit impérativement faire périodiquement l’objet d’une évaluation, à commencer par moi-même. Cela est valable pour tout le monde et à travers l’ensemble de nos agences. Je n’ai aucun état d’âme”, a-t-il déclaré. Accompagné de deux directeurs centraux de la Cnas, le premier chargé de la réalisation et le second des prestations, Hacène Tidjani Heddam a également insisté sur le contrôle administratif des assurés en congé de maladie.
“L’année 2017 sera celle du contrôle qu’il faut intensifier à l’égard des assurés qui se trouvent en arrêt de travail. Et pour ceux qui seraient dans une situation illégale ou frauduleuse, ils seront immédiatement sanctionnés. Cela est également applicable pour les employés de la caisse – en faisant allusion à une fonctionnaire de l’agence de Chlef en congé de maternité et qui aurait dépassé la durée réglementaire de son arrêt de travail -. Ce n’est en aucun cas acceptable !” lancera-t-il avec colère en direction des responsables concernés présents, tout en précisant que les opérations de contrôle en question doivent se faire d’une manière intelligente et professionnelle. Toujours dans le même contexte, le DG de la Cnas a aussi rappelé que “la lutte contre les arrêts de travail de complaisance doit être efficace et ardue, y compris pour ceux qui travaillent dans nos agences”.
Il a tenu à expliquer que ses sorties sur le terrain lui permettront de constater si oui ou non ses instructions sont réellement appliquées, avant d’ajouter que les employeurs qui n’ont pas respecté les délais qui leur ont été accordés pour le paiement des cotisations “seront soumis conformément à la réglementation en vigueur à de sévères sanctions”.
