Le ministre de la Justice, garde des sceaux, M. Tayeb Belaiz, a souligné jeudi à Alger que la demande de libération conditionnelle formulée par le moudjahid Mohamed Gharbi, condamné à la prison pour avoir tué un terroriste repenti, sera tranchée la semaine prochaine.
La commission d’application des peines du ministère de la Justice statuera, la semaine prochaine, sur la demande de libération conditionnelle du détenu Mohamed Gharbi qui lui a été soumise, a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales.
La commission est composée d’un juge de la Cour suprême, d’un directeur central, du directeur de l’établissement pénitentiaire où est emprisonné le détenu et un groupe de magistrats.
Le collectif « Libérez Mohamed Gharbi » avait organisé mercredi un sit-in devant le siège du ministère de la Justice à Alger pour demander l’accélération de la procédure de libération de cet ancien moudjahid détenu depuis dix ans.
Moudjahid dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) pendant la guerre de libération, Mohamed Gharbi a rejoint les Groupes de légitime défense (GLD) dans les années 1990. Condamné à mort en 2009 pour avoir tué, en février 2001, un terroriste repenti, cette peine avait été commuée en 2010 à 20 ans de réclusion criminelle en vertu d’une grâce présidentielle qu’il avait demandée