Le déluge de feu se poursuit sur Ghaza dans la plus totale impunité Permis de tuer !

Le déluge de feu se poursuit sur Ghaza dans la plus totale impunité Permis de tuer !
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La liste des victimes civiles, composées en majorité d’enfants, de femmes et de personnes âgées, n’en finit plus de s’allonger. Pendant ce temps, le gendarme du monde qu’est Obama accorde un blanc seing aux tueurs sionistes en qualifiant cette lâche et injustifiée agression de… «droit de se défendre». Une pareille attitude ouvre la voie à tous les dérapages et à tous les scénarios possibles et imaginables.

L’enfer à Ghaza ne connaîtra-t-il donc jamais de fin ? Hier, en matinée, pas moins de 8 Palestiniens sont morts après de nouveaux raids de l’armée sioniste sur Ghaza, au lendemain de la journée la plus meurtrière, durant laquelle 31 personnes ont été assassinées. Trois membres d’une même famille ont été tués alors qu’ils étaient en voiture dans le centre de la bande de Ghaza, selon des sources médicales palestiniennes.

Une autre frappe a tué quatre personnes, dont un enfant de 5 ans et une femme de 20 ans, dans la ville de Ghaza. En outre, un fermier de 50 ans a été retrouvé mort dans la ville de Beit Lahiya, dans le nord du territoire palestinien, selon des sources médicales.

Ces décès portent le bilan des violences à 88 morts -85 Palestiniens et 3 Israéliensdepuis le début, mercredi passé, de l’offensive sioniste contre la bande de Ghaza. Dimanche a été la journée la plus meurtrière avec 31 Palestiniens tués, en majorité des femmes et des enfants, en dépit des efforts, en particulier de l’Égypte, pour tenter d’instaurer une trêve entre Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza.

Depuis mercredi, jour où l’entité sioniste a tué le chef militaire du Hamas, les raids israéliens ont fait 78 morts du côté des Palestiniens, dont 23 enfants et plusieurs femmes, ainsi que des centaines de blessés, selon plusieurs sources recoupées et dignes de foi.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est attendu au Caire pour se joindre aux efforts de paix. Il doit également se rendre aujourd’hui dans les territoires occupés palestiniens.

L’Égypte est en pointe depuis le début pour tenter de négocier une trêve. Ses représentants ont rencontré dimanche les deux parties en conflit. Dans un message sur Facebook, Izzat Richek, un proche conseiller de Khaled Méchaâl, écrit que le Hamas acceptera un cessez-le-feu seulement si l’entité sioniste «cesse son agression, met fin à sa politique d’assassinats ciblés et lève le blocus de Ghaza».

De son côté, le vice-Premier ministre sioniste, Moshe Yaalon, a fait la liste de ses conditions sur Twitter : «Si le Sud est calme et si aucune roquette ni missile ne sont tirés sur les citoyens israéliens ni d’attaques terroristes organisées à partir de la bande de Ghaza, nous n’attaquerons pas». Face à ce désastre humanitaire, l’attitude la plus odieuse et la plus blâmable est celle de Barak Obama, le président américain.

Dans une déclaration, a indiqué en effet que «les États-Unis soutiennent complètement le droit d’Israël de se défendre», at- il déclaré. Une agression aussi lâche, durant laquelle d’horribles crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont commis, est qualifiée de «défense» par on ne sait quel tour de magie.

Face à l’absence de réaction tangible de l’ONU, mais aussi du Conseil de sécurité, la communauté mondiale se fait de facto la complice des néonazis sionistes dans cette entreprise génocidaire.

Wassim Benrabah

MOURAD MEDELCI : «IL FAUT UNE POSITION INTERNATIONALE COURAGEUSE ET FERME»

Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a appelé hier la communauté internationale à adopter une position « courageuse » et « ferme » pour arrêter l’agression israélienne contre Ghaza qui se poursuit depuis mercredi dernier et qui a fait 83 morts et plus de 700 blessés, selon un nouveau bilan.

« La communauté internationale doit adopter une position courageuse et ferme pour faire cesser cette agression barbare et permettre au peuple palestinien d’exercer son droit à l’établissement d’un État indépendant dans les frontières de 1967 avec El Qods pour capitale », a indiqué Medelci sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale.

Le chef de la diplomatie algérienne a souligné la volonté du président palestinien Mahmoud Abbas de « présenter une demande officielle pour le vote de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’ONU », qualifiant cette démarche d’ »importante » vers l’établissement de l’État palestinien.

Il a également appelé à l’unification des rangs de toutes les factions palestiniennes qui, a-t-il dit, est importante pour l’établissement de l’État palestinien indépendant. Medelci a réitéré la position de l’Algérie vis-à-vis de cette agression qui s’inscrit dans le cadre de la politique israélienne de violence, de colonisation et d’acharnement contre un peuple qui ne demande qu’à vivre dignement sur sa terre.

L’Algérie qui a fait sienne la cause palestinienne et a célébré le 24e anniversaire de la proclamation de l’État palestinien, « restera fidèle à ses principes et soutiendra le peuple palestinien jusqu’à ce qu’il recouvre sa souveraineté nationale », a rappelé Medelci.

R. N.