Le défunt Abou El Kassem Saadallah « illuminait et illuminera tel un phare » les voies des étudiants nationaux et étrangers, a indiqué lundi le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa.
Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt historien algérien, M. Ould Khelifa a déploré la perte d’un des éminents hommes de savoir « qui a consacré toute sa vie au savoir et à la recherche », affirmant que le défunt « illuminait et illuminera tel un phare les voies des étudiants nationaux et étrangers et les précurseur des sciences de l’histoire et des sciences sociales ».
« Le docteur Abou El Kassem Saadallah est le père fondateur de l’école nationaliste de l’histoire de l’Algérie, il est également celui qui a établi la méthode scientifique fondée sur la recherche détaillée et la vérification des événements durant un parcours de plus d’un demi-siècle dans le domaine de la science », lit-on dans le message du Président de l’APN.
Il a ajouté que le défunt « s’est hissé comme une référence en matière de la recherche et de la créativité, léguant un énorme patrimoine de l’histoire moderne de l’Algérie, de son héritage culturel et de la création littéraire qui exigent la collaboration d’un grand nombre de spécialistes, c’est là, la marque des grands savants qui excellent grâce à la patience et à la volonté ».
M. Ould Khelifa a en outre souligné que le défunt académicien « était décrit par ses camarades comme un professeur affable, forçant le respect, qui ne s’adonnait pas à la polémique eu qui ne lésinait pas à orienter ses étudiants et à prêter main forte aux jeunes chercheurs sans rien attendre en retour ». « L’humilité et la modestie couronnées par le savoir forment les caractéristiques des érudits de cette dimension », a-t-il dit.
Il a également indiqué qu’ »Afin de perpétuer la mémoire de cet illustre personnage, nous nous devons de poursuivre ses immenses efforts en matière de recherche et de documentation, comme il est de notre devoir d’enrichir son école et de suivre sa voie dans la recherche et la vérité historique de manière objective ».
M. Ould Khelifa a enfin, émis le souhait de voir baptiser en le nom du défunt une université ou le plus grand centre de recherche en histoire et en sciences sociales, « par devoir de loyauté envers lui ».
L’historien algérien, le docteur Abou El Kassem Saadallah est décédé samedi matin à Alger à l’âge de 83 ans des suites d’une longue maladie. Le défunt a été inhumé hier dimanche dans sa ville natale de Guemmar (14 km d’El-oued).