Les travailleurs d’Algérie Poste ont entamé aujourd’hui un mouvement de grève, à l’appel lancé le 4 décembre dernier par le Collectif des postiers.
Après l’expiration de l’ultimatum d’un mois accordé à Algérie Poste pour satisfaire leurs revendications, les postiers reviennent à la charge et déclenchent un mouvement de grève à travers quatre wilayas avant de l’élargi à l’ensemble du territoire national.
La grève a totalement paralysé les bureaux de poste à Batna, Mostaganem, Chlef et Skikda, affirme à L’Econews, un membre du Collectif des postiers qui avertit que le mouvement sera progressivement étendu à d’autres wilayas, à l’instar de Tizi Ouzou où les travailleurs ont décidé de débrayer dès cet après-midi.
Parmi les revendications soulevées, le collectif exige, faut-il le rappeler, la mise en place de deux commissions d’enquête sur la gestion des ressources humaines depuis 2003 et la gestion des œuvres sociales et de la mutuelle (MGPTT), une prime d’intéressement due au titre de l’exercice 2012 et de l’exercice 2013 ainsi que la prime d’inventaire, une indemnité pour les agents en contact permanent avec le public, la révision du régime indemnitaire ainsi qu’une augmentation de 3000 DA de l’indemnité forfaitaire « PRI –PRC » avec effet à partir de janvier 2013.
Le collectif revient également dans ses revendications sur la nécessité de respecter les droits « fondamentaux » des employés, à l’exemple de l’annulation de toutes les décisions arbitraires prises à l’encontre des travailleurs en raison de leurs activités syndicales, la prise de mesures disciplinaires contre toute personne ayant commis des abus au mépris de la loi et du règlement intérieur quel que soit son rang dans la hiérarchie et le libre exercice du droit syndical tel que consacré par la constitution et la loi.
S’agissant de l’environnement du travail, le collectif insiste sur l’urgence de mettre à disposition des employés les moyens nécessaires afin qu’ils accomplissent leur travail dans de bonnes conditions.
H.M