Le président du conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé, dimanche à Alger, que le débat sur le plan d’action du gouvernement au Conseil de la nation sera « positif et fructueux ».
« Nous examinerons parfois les propositions de votre plan d’un point de vue différent, sur la base des convictions politiques de chacun de nous », a indiqué M. Bensalah dans une allocution prononcée avant la présentation par le Premier ministre Abdelmalek Sellal du plan d’action du gouvernement.
Le débat « s’inscrit dans le cadre de la quête permanente du meilleur », a-t-il estimé, ajoutant qu’il « est l’essence même de la pratique démocratique et de la libre expression, même si les avis divergent, pour aboutir à terme à une vision globale », a-t-il souligné.
Le plan d’action du gouvernement englobe les différents domaines qui concernent le citoyen et son bien-être, le développement économique, le développement des structures des institutions de l’état et la promotion de leurs relations avec les citoyens », soulignant que ces éléments « occupent le centre d’intérêt du gouvernement ». « Une lecture réfléchie des huit chapitres du plan dévoile une cohérence entre les objectifs assignés et les instruments et moyens assurés à leur réalisation », a-t-il rappelé.
« Le conseil de la nation participera avec sa composante à l’enrichissement de ce débat et pourrait même l’étendre à d’autres domaines n’ayant pas bénéficié du même degré d’intérêt ou n’ayant pas été suffisamment traité », a-t-il dit. « La présentation du plan devant le parlement a créé une dynamique notamment au niveau des deux chambres, à travers les débats qui ont reflété les différentes visions, la divergence des vues et la diversité des approches visant la recherche des meilleurs moyens pour la concrétisation de ce plan, qui traduit le programme présidentiel sur le terrain ».
Après avoir évoqué les relations entre les deux autorités législative et exécutive, M. Bensalah a affirmé que ce débat intervenait après la présidentielle d’avril dernier lors de laquelle « les Algériens ont opté pour la stabilité en plébiscitant, à la majorité écrasante, le président Abdelaziz Bouteflika pour un nouveau mandat ».