La décision du retour au crédit à la consommation, déjà actée, sera exécutoire jute après la signature de la loi de finances 2015 par le président Bouteflika. Mais l’accès au crédit sera rigoureusement balisé, cette fois-ci pour ne pas tomber dans les mêmes travers que la précédentes formules qui avaient conduit à un surendettement des ménages.
Un des garde-fous est que le crédit contracté ne devrait en aucun cas être supérieur à 40% du salaire mensuel de la personne candidate au crédit. Par ailleurs, une centrale des risques sera installée et elle aura à établir le liste des personnes qui trainent encore des crédits bancaires. Ces dernières ne peuvent prétendre à de nouveaux prêts.
La liste de ces mauvais payeurs sera transmise à toutes les banques publiques et privées de façon à les éliminer de toutes possibilité de prêts. Par ailleurs, une instance composée de plusieurs département ministériels, en rapport avec le crédit à la consommation sera mise en place.
Elle doit établir la liste des made in Algeria concernés par le crédit. Même les produits, fabriqués en partenariat avec des sociétés étrangères sont concernés par le crédit. C’est le cas notamment pour la future voiture « Symbol » qui sera produite à Oran.