Le CRB à un pas de la relégation, Le cri de détresse d’un club historique

Le CRB à un pas de la relégation, Le cri de détresse d’un club historique

Le club phare de Laâqiba vit l’une de ses plus difficiles périodes lors de ces dernières années, avec des résultats en dents de scie et une gestion administrative défaillante.

Dans cette dernière ligne droite de la saison 2013 – 2014, plusieurs équipes se trouvent menacées par le spectre de la relégation ce qui fait que les prochaines sorties ressembleront, on ne peut mieux, à des matchs de Coupe. Des rencontres durant lesquelles le moindre faux pas sera interdit, puisque chaque point vaudra son pesant d’or.

Et parmi ces équipes, on trouvera un des clubs les plus titrés du pays, avec ses 17 trophées, le Chabab de Belouizdad en l’occurrence.

Une équipe méconnaissable en témoigne sa peu reluisante 13e place au classement général, à deux points seulement du premier relégable.

Au début de la saison, et avec l’intronisation de l’entraîneur argentin Angel Miguel Gamondi, qui connaît bien la maison, et l’arrivée d’un nouveau président, en la personne de Réda Malek, les inconditionnels des Rouge et Blanc nourrissaient de grandes ambitions de voir leur équipe réaliser une saison correcte. Ils ne cherchaient pas à jouer les premiers rôles, parce que tout le monde avait en tête les événements ayant émaillé l’intersaison, mais juste une place dans le milieu du tableau. Au fil des matchs, le Chabab montre des signes de faiblesse qui ne disent pas leur nom, avec une succession de mauvais résultats, et une équipe qui n’arrive pas à gagner même chez elle et devant son public.

Cette absence de résultats a provoqué une crise sur tous les plans, avec le constat amer qui dit que rien ne va plus entre tous les acteurs, joueurs, supporters, membres du staff technique et dirigeants.

Ce bras de fer s’est répercuté sur l’équipe. A la fin de la phase aller, que le Chabab a terminée à 2 points du premier relégable, la direction de Malek a fini par céder face à la pression pour provoquer un changement radical au niveau du staff technique.

L’arrivée d’une vieille connaissance, Abdelkader Iaïche, assisté de Neggazi, Bouhila et Boudjelti, n’a pas apporté le plus escompté, avec 3 points seulement sur les 12 mis en jeu. Et c’est somme toute logique que l’ancien entraîneur du MCEE se trouve, désormais, sur un siège éjectable. Pour donner les raisons de cet échec, il y a ceux qui critiquent l’ancienne direction, d’autres qui parlent d’un effectif limité, ou encore ceux qui évoquent la présence d’un coach n’ayant pas trouvé la solution idoine pour galvaniser le moral des troupes et débloquer la situation.

Par ailleurs, d’autres pensent qu’il ne faut pas aller par trente six chemins pour dire que la mauvaise gestion de l’actuelle direction et de celle l’ayant précédé ont fait que l’on est là. Chacun à une part de responsabilité, et il faut dire, dans le cas échéant, que si une solution n’est pas trouvée dans l’immédiat par l’actuelle direction, le Chabab risque d’être mis… au musée.

M.B