Alors qu’il était en plein exercice de ses fonctions, le correspondant d’Oran de la chaîne de télévision privée KBC, Saïd Boudour, a subi des pressions et des intimidations de la part de policiers .
Lors des obsèques lundi dernier, de Boutaleb Hafid, l’homme qui s’est immolé par le feu la semaine dernière avant de succomber à ses blessures dimanche, un homme, se présentant comme un membre de «la sécurité militaire» s’amène à l’endroit du journaliste, et le somme «d’éteindre sa caméra et de déguerpir».
Les habitants d’El Hamri sont alors venus à la rescousse du journaliste, sommant l’agent en question, ainsi que les policiers qui l’entouraient, de le laisser faire son travail. Ces derniers, ayant peur que la situation ne dégénère, se sont rétractés de suite. Selon le journaliste, un peu plus tard, pendant l’enterrement, c’est le chef de sûreté en personne qui l’a hélé. « Il m’a dit «tu n’as pas honte ! tu veux en faire une affaire d’état !». Il a toutefois terminé son reportage , qui a d’ailleurs été diffusé le soir-même.