Comme en 2007, les prochaines élections locales auront lieu le jeudi 29 novembre 2012. Selon des sources concordantes, cette date a été choisie parmi les autres hypothèses de travail, étudiées au niveau du gouvernement. Deux autres dates ont été évoquées pour la tenue de ce scrutin, à savoir les jeudis 15 et jeudi 22 novembre 2012 avant d’être écartées pour choisir l’option du jeudi 29 novembre 2012, coïncidant avec la même date durant laquelle se sont tenues les locales en 2007. Il faut dire que le gouvernement n’a fait que se conformer et respecter la loi pour fixer la date des élections. En effet, la nouvelle loi organique portant régime électoral, adoptée en janvier 2012 précise d’une manière claire les conditions de renouvellement des mandats des élus locaux. En effet, l’alinéa 2 de l’article 65 de ladite loi ne stipule que “les assemblées populaires communales et de wilayas sont élues pour un mandat de cinq (5) ans, au scrutin de liste proportionnelle. Les élections ont lieu dans les trois (3) mois précédant l’expiration des mandats en cours”.
Quant au corps électoral, il sera, selon des sources informées, convoqué par le président la République durant la dernière semaine du mois d’août, période durant laquelle se tiendra le Conseil des ministres pour examiner et adopter le projet de loi portant loi de finances 2013 et les amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures, deux textes jugés prioritaires que le gouvernement doit soumettre aux deux chambres du Parlement durant la session de l’automne dont l’ouverture est prévue pour le 2 septembre prochain.
Après la validation de la date des élections par le président de la République et la convocation du corps électoral, une commission nationale de préparation de cette échéance sera installée au niveau du gouvernement, présidée par le Premier ministre et composée de plusieurs ministres dont ceux de l’Intérieur, de la Justice et de la Communication, entre autres. Comme pour les législatives de mai dernier, une commission de magistrats chargée de superviser le déroulement et le respect de la loi sera instituée par décret présidentiel.
Enfin, il est utile de signaler que ce scrutin sera suivi, un mois plus tard, par une autre élection, celle du renouvellement d’un tiers des membres du Conseil de la nation (Sénat). Il n’est pas exclu de voir le nombre des membres qui composent la Chambre haute du Parlement revu à la hausse, et ce, suite à l’augmentation du nombre de députés à l’APN. Le nombre de sénateurs passerait de 144 actuellement à 216 dans les prochaines semaines.
M A O