Le contrôle de la dépense publique a réalisé des progrès en Algérie grâce à l’institution de nouveaux mécanismes législatifs et juridiques, a indiqué lundi le président de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Fedala Abdelkader.
« Grâce aux nouvelles lois et structures de lutte contre la contrebande et de rationalisation des dépenses publiques nous avons franchi des pas en matière de contrôle de ces dépenses », a déclaré M. Fedala à l’APS. La loi de règlement du budget constitue l’un de ces instruments de contrôle, d’après ce parlementaire qui plaide plutôt pour une « loi de règlement évaluant l’exercice de deux années précédentes (N-2) au lieu de N-3 comme c’est le cas actuellement ».
Après une absence de trente ans, la loi du règlement budgétaire, présentée seulement deux fois en Algérie (1978 et 1981) est revenue sur les annales du parlement en 2011.
A titre d’exemple, les comptes spéciaux du Trésor ont été soumis pour la première fois à l’évaluation des parlementaires grâce à cette loi.

A cet égard, M. Fedala estime qu’il faudrait « poursuivre les efforts en matière d’assainissement des comptes spéciaux du Trésor afin de s’assurer de la viabilité économique et sociale des programmes auxquels sont destinés ».
L’Inspection générale des finances (IGF), la Cour des comptes ainsi que les différents pôles juridiques constituent d’autres « mécanismes efficaces » de contrôle des dépenses publiques.
La nouvelle loi relative aux marchés publics, entrée en vigueur en 2010, a également été « un pas en avant en matière de consécration de la transparence dans ces marchés », a-t-il soutenu.