Le secrétaire général du parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a estimé samedi à Maâdhid (M’sila) que le contre-pouvoir représente une « garantie contre d’éventuels écarts des élus aux assemblées locales ».
Au cours d’un meeting animé au centre culturel de cette commune devant une foule nombreuse de sympathisants, M. Sahli a souligné que sa formation politique « exhorte les électeurs qui accorderont leurs voix aux candidats de l’ANR à constituer eux-mêmes un contre-pouvoir pour consacrer, dans les faits, un contrôle populaire organisé ».
Ce contrôle « qui permet de pallier tout manquement dans la gestion des affaires publiques doit se concrétiser à travers l’organisation de rencontres régulières de concertation entre les futurs élus et les citoyens », a considéré le SG de l’ANR avant d’affirmer que son parti a présenté des candidats « jouissant tous de compétences avérées » et « déterminés à instaurer des rapports sains entre la commune et les citoyens qui doivent être au fait de tout ce qui se passe dans leur commune ».
Les candidats de l’ANR, s’ils sont élus, « oeuvreront à développer la fiscalité locale, à améliorer le service public et à proposer des projets générateurs de richesse », a assuré M. Sahli.
Il a également indiqué que ces élections, pour lesquelles l’ANR se présente dans 120 communes réparties sur 30 wilayas et dans 16 APW, ont « la spécificité de se dérouler sous l’égide des nouveaux codes de la commune et de la wilaya » qui accordent, a-t-il noté, « davantage de prérogatives aux élus locaux ».
