La faf veut «un grand nom», les pouvoirs publics un technicien
Qui sera entraîneur national ? Cette question qui revient sur les lèvres de tout un chacun depuis la fin de l’aventure de l’équipe nationale de football en terre sud-africaine demeure toujours sans réponse, alors que la reprise de la compétition par les Verts est imminente.
Le contrat de Rabah Saâdane arrive à expiration aujourd’hui et on ne semble pas trop s’inquiéter du côté de la FAF pour trancher cette cruciale question.
Le flou qui entoure cette question laisse place inévitablement à des spéculations puisque des noms de techniciens et autres coaches de renommée mondiale sont cités ici est là, sans pour autant aucune certitude. Néanmoins, la chose la plus sûre est que le départ de Saâdane n’est qu’une question de document à signer, même si certains veulent entretenir le doute sur son maintien à la tête des Verts.
Saâdane devait d’ailleurs être remercié juste après la CAN mais il a vu sa mission se prolonger jusqu’à l’après mondial, dans le soucis de ne pas trop perturber le groupe confronté au problème d’efficacité en attaque et par conséquent par son renforcement par des attaquants plus percutants.
Rabah Saâdane n’avait pas hésité à le laisser entendre juste après le match contre les Etats-Unis (0-1), en disant qu’il allait l’annoncer au président de la FAF, Mohamed Raouraoua. L’absence de ce dernier retenu par ses obligations avec la FIFA en Afrique du Sud a maintenu le suspense sur cette question.
La nomination du nouvel entraîneur n’est qu’une question de temps… celui de se décider sur le technicien dont le profil répondrait le plus à l’équipe nationale. La volonté des pouvoirs publics de passer par un bilan ne reflète en réalité que leur désir de temporiser, le temps de trouver un entraîneur national.
Ainsi, des sources au parfum des démarches des uns et des autres ont confié au Midi Libre qu’ il semble que la FAF pencherait pour un grand entraîneur mondialement connu, alors que les politiques veulent avoir un technicien de compétence et de qualité, même s’il a un «petit» CV.
Entre les deux options, c’est certainement la partie la plus rapide dans la conclusion du contrat qui imposerait son homme. A ce sujet, plusieurs noms de techniciens ont été avancés, notamment par la presse spécialisée mais aucune piste ne semble être plus crédible que l’autre tant les spéculations vont bon train.
Mais une source digne de foi nous a laissé entendre que l’actuel entraîneur du Chili, éliminée 3-0 par le Brésil en 8e de finale du Mondial, l’Argentin Marcelo Bielsa dont le contrat arrive à expiration après le mondial 2010 pourrait être nommé à la tête des Verts. Les contacts sont imminents entre la FAF et le technicien.
Notre source précise que c’est l’ex- entraîneur national argentin José Perkerman qui aurait soufflé le nom de Bielsa pour lequel s’intéressent la sélection anglaise et celle des Etats-Unis. Il faut juste rappeler que c’est Perkerman qui avait succédé à Bielsa à la tête des Argentins, après son départ surprise à l’issue des jeux Olympiques d’Athènes où il avait remporté la médaille d’or du tournoi
Il semble que le temps presse si la FAF veut engager ce technicien à la tête des Verts appelés à reprendre la préparation au mois d’août avec une confrontation amicale contre le Gabon et la compétition officielle dès le mois de septembre avec le match face à la Tanzanie pour le compte des éliminatoires de la CAN 2012.
Agé de 55 ans (il est né le 21 juillet 1955, Bielsa, entraîneur du Chili depuis 2007, était également à la tête de l’équipe de son pays entre 1998 et 2004. Avec l’Argentine, il avait notamment atteint la finale de la Copa América face au Brésil et remporté la médaille d’or aux jeux Olympiques d’Athènes.
M. Z