Le consul de France M. Sameh Safty
Bonne nouvelle pour les demandeurs de visas au consulat de France à Annaba.
Non seulement les conditions d’accueil sont désormais meilleures avec l’inauguration des locaux TLS Contact à Annaba, mais aussi le taux de refus va diminuer puisqu’il sera réduit à seulement 20%. Il faut reconnaître que beaucoup de choses ont changé depuis l’installation de Sameh Safty à la tête de la diplomatie française au niveau de Annaba. Un témoignage de son entourage direct et indirect et d’un large public. Depuis son arrivée, le consulat général a reçu 16% de plus de demandeurs en 2013 comparé à 2012. Soucieux des préoccupations du public algérien, le consul a tenu à donner un nouvel élan dans le traitement des dossiers dont le taux de refus à diminué de 38% à 29% depuis qu’il assure sa mission pour laquelle il est très engagé. Ce taux sera revu à la baisse pour atteindre les 20% à peu près dans les jours à venir après la mise en service de TLS Contact, c’est mathématique, précise le consul. Le taux de l’acceptation des visas de circulation a nettement été revu à la hausse, les conditions d’accueil se sont améliorées, comme nous l’avons eu à le constater de visu, les dossiers ont été allégés. Cela étant, c’est avec beaucoup de plaisir que le consul de France, M.Safty à tenu sa conférence de presse dans les nouveaux locaux du centre de collecte de demandes de visas TLS, inaugurés hier. Un projet dont le diplomate avait promis la mise en oeuvre dans le cadre de l’externalisation de la collecte des demandes vue la requête de plus en plus grande. Connu pour son dévouement et son sérieux, le représentant de la diplomatie française au niveau du consulat de Annaba vient de mettre à la disposition des Algériens un meilleur procédé pour le traitement des dossiers de visas, dans des locaux au profil très moderne, de haute technologie, mais surtout dans des conditions d’accueil respectables. A la quête de la perfection, le consul a tenu vivement à la présence des autorités locales qui ont répondu favorablement à l’invitation. En la circonstance, il a prononcé un agréable discours en présence du président de TLS Contact, Christian Weisgerber, en déplacement en Algérie pour l’occasion, de la directrice du centre, Sabrina Titouche, de son adjointe, Giaffreda et du chef de service des visas, Marcel Voleau, pour dire tout son ravissement de voir enfin l’un de ses objectifs relevant de sa mission mis en service. Il souligne: «Nous avons décidé pour répondre à la demande grandissante et en vue d’offrir une qualité de service maximale au public, d’externaliser la collecte des demandes de visas. Cette décision s’inscrit dans une démarche générale de l’ambassade à l’intention du public algérien (externalisation déjà mise en oeuvre à Alger, et prévue prochainement à Oran)». Dans son intervention, le diplomate précisera cependant, que «le traitement des dossiers continue à relever exclusivement du consulat général». Il ajoute également que «le prestataire TLS Contact a été retenu, suite à l’appel d’offres lancé par les autorités françaises, pour assurer cette collecte des dossiers de demandes de visas pour l’ensemble du réseau consulaire français en Algérie». La mise en oeuvre du service est prévue à partir du 28 janvier, les demandeurs doivent dans ce cas tenir compte de cette date pour déposer leurs demandes de TSL Contact, dont les locaux sont situés au lotissement Gassiot 2 numéro n° 24, dans la wilaya de Annaba. Répondant à toutes les commodités exigées, ces locaux représentent un aboutissement pour le consulat général de France à Annaba, dont la représentation affiche de la bonne volonté et une bonne foi pour faire avancer les relations entre les deux pays qui partagent une histoire, une culture, une langue et même des convictions quand il s’agit des relations bilatérales, l’échange diplomatique et le partenariat économique.
Lors de sa conférence de presse, le diplomate a expliqué que dans les 29% de refus, beaucoup de dossiers sont rejetés car ils sont incomplets, soit approximativement 10%, mais aussi pour lutter contre le phénomène migratoire.
C’est moins fréquent, mais quand il y a un sentiment de risque, ça introduit forcément un refus. Cependant, explique le diplomate, le demandeur à droit à des procédures de recours.
Le plus proche diplomate français du public algérien a tenu à souligner que dans sa mission, il doit répondre à sa conscience, qu’il est là pour répondre aux inquiétudes des Algériens ou du moins d’une partie, d’agir vite, mettant au-devant de la scène les préoccupations du public qu’il espère toujours résoudre en toute lucidité et dans la plus grande légalité.