Sameh Safty
Le taux de délivrance de visas est passé de 11 à 25%.
La réception traditionnelle célébrant la fête du 14 Juillet, organisée hier à Annaba par le consulat de France, a coïncidé cette année avec le Ramadhan. Toute une symbolique saisie par le consul qui a réussi, avec beaucoup de conviction et de doigté, à faire d’un événement «classique», une tribune pour le rapprochement et l’amitié entre la France et l’Algérie.
Dans son discours se mêlaient de sincères sentiments de fraternité et d’amitié. Des mots qui font honneur aux principes portés par la République française et une attitude qui traduit fidèlement un état d’esprit imprégné d’ouverture et de tolérance.
M.Sameh Safty a été plus qu’inspiré! Aussi, ce 14 Juillet a surtout été une opportunité et une aubaine pour ce diplomate d’exprimer l’importance des liens aussi bien historiques, que culturels entre l’Algérie et la France. Médiateur et porteur de la bonne parole, il a su majestueusement saisir l’intérêt des invités venus en nombre à la fête.
C’est d’ailleurs la première fois qu’un représentant diplomatique réussit subtilement à réunir l’ensemble de l’exécutif de la wilaya. En effet, parmi les hôtes du consul, figuraient le wali, le P/APW, le P/APC, les élus locaux, le procureur général et le président de la cour de Annaba. Le diplomate, avec beaucoup de tact, rappelle les messages échangés entre les deux chefs d’Etat, François Hollande et Abdelaziz Bouteflika, qui marquent la volonté des deux pays à renforcer le partenariat.
«Ce partenariat est fusionnel et riche», a-t-il insisté, avant d’ajouter: «Il a de la force et de l’envergeure». Pour M.Sameh Safty, les relations entre l’Algérie et la France sont intenses et à ce propos, il souligne que «c’est un constat après mes sorties consulaires qui m’ont mené à Sétif, Souk Ahras et Mila…».
Et d’insister que «ces relations et ce partenariat sont très actifs». Cela a été possible grâce, notamment, atteste-t-il, à l’appui des autorités algériennes qu’il a vivement remerciées. Pour lui, ce partenariat de qualité est dans tous les domaines que ce soit politique, économique, culturel ou historique.
Cette bonne foi, on la constate, d’ores et déjà, au niveau de la délivrance des visas de circulation dont le taux est passé de 11 à 25%. Cette politique, le consul l’appliquera dès sa prise de fonction par une réforme radicale basée sur trois points: d’abord l’amélioration de la qualité de l’information dans l’intérêt du demandeur concernant les pièces à fournir, l’amélioration de la qualité d’accueil pour assurer aux demandeurs des conditions dignes et décentes, et cela a été fait avec l’assistance des autorités locales témoigne-t-il, et enfin renforcer la mobilité d’où, d’ailleurs, la réception par le consul de l’organisation de l’Ordre des médecins, chirurgiens-dentistes, l’Ordre des avocats et des architectes. Une mobilisation qui engendrera plus de pratique et d’organisation. Le consul n’entend pas en rester la puisqu’il prévoit d’autres changements.