Le conseil de sécurité prépare une session pour examiner les événements d’Al Ayoun

Le conseil de sécurité prépare une session pour examiner les événements d’Al Ayoun

Répondant à une demande formulée par le Mexique, le conseil de sécurité convoquera une réunion de concertation, pour examiner les développements dangereux et sanguinaires de la situation à la ville d’Al Ayoune occupée, a-t-on indiqué dans des rapports médiatiques internationaux.

Par ailleurs, les accrochages armés entre les manifestants Sahraouis et les forces de sécurité marocaines continuent pour le troisième jour consécutif, dans la ville d’Al Ayoune et se sont étendues jusqu’à la ville de Semara.

Dans le même sillage, les représentations internationales continuent à condamner l’ingérence militaire contre les civiles Sahraouis dans le camp de Akdim Izik, qui ont fait 11 morts et des centaines de blessés parmi les Sahraouis.

La société civile internationale a réagit à ces événements, notamment en France, considérée le soutien indéfectible du Maroc. Par ailleurs et en l’absence de condamnation officielle de la France, le ministre des affaires étrangères français, M. Bernard Kouchner a qualifié ces événements de « très dangereux ».

Toutefois, Moscou a exprimé son inquiétude suite aux développements dangereux de la situation à Al Ayoune occupée. Elle a, notamment, appelé à mettre fin au conflit par des moyens pacifiques. Des députés russes ont, pour leur part, qualifié l’agression de la ville d’Al Ayoune par l’armée marocaine de « fascisme », de barbarie et de crime contre l’humanité.

En Australie, plusieurs associations ont appelé le Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme des Nations Unies ainsi que le Conseil de Sécurité à intervenir immédiatement afin d’empêcher qu’il y ait de nouvelles victimes. Elles ont, également, appelé à dépêcher des observateurs internationaux pour couvrir la situation dans la ville d’Al Ayoune occupée.

Il est, également, prévu que plusieurs associations italiennes de solidarité avec le peuple Sahraoui organisent un rassemblement, vendredi après midi, pour dénoncer l’acte odieux du Maroc. Elles exprimeront, notamment, leur solidarité avec le peuple sahraoui, devant l’ambassade du Maroc à Rome, en signe de protestation contre la répression exercée par le Maroc contre la population Sahraouie dans les territoires occupés.

Pour sa part, l’organisation non gouvernementale « correspondants sans frontières » a dénoncé l’agression de la presse internationale par les autorités marocaines, qui a tenté de couvrir la situation et l’état des lieux dans le « camp Sahraoui de liberté ».