Le congrés du FFS se tiendra avant juin : Qui remplacera Aït Ahmed ?

Le congrés du FFS se tiendra avant juin : Qui remplacera Aït Ahmed ?

Près de 200 élus locaux du FFS se sont donnés rendez-vous hier à Constantine, pour « tisser et raffermir les liens organiques » entre les cadres du parti.

Il s’agit d’une conférence régionale, initiée sous la présidence du premier secrétaire national, M. Ali Laskri, et regroupant les élus locaux du FFS de 13 wilayas de l’Est du pays, au palais de la culture Malek Haddad, dont l’ordre du jour n’a pas été préalablement fixé, vraisemblablement, afin de donner l’occasion aux militants de débattre librement, autour de leurs préoccupations quotidiennes. Mais, c’est le thème de « La gestion des municipalités » qui focalisera les discussions, comme le souligne M. B. Abdelmalek, premier secrétaire fédéral du FFS, au niveau de la wilaya de Constantine. D’autres élus locaux, qui ont assisté à ce conclave régional des élus locaux du parti, soulignent le timing du rendez-vous, qui « intervient après deux importants scrutins », l’un de dimension nationale (les législatives) et le second local (APW et APC), des scrutins qui ont connu une participation « tactique » du FFS, « et les responsables du parti sont, dans ce sens, contraints d’aller vers cet exercice d’évaluation post-électoral », indique-t-on. En tout cas, pour « un coup d’essai, ce fut un coup de maître », selon l’impression générale qui se dégageait dans le hall du palais de la culture Malek haddad.



Malgré le retard accusé par les élus de certaines wilayas, pour rejoindre le lieu de la rencontre, l’affluence était significative d’une réussite du parti lors des dernières élections. La satisfaction qui marquait l’ambiance à l’ouverture de cette conférence, se lisait sur tous les visages. « Je suis très content », n’a pas manqué de lâcher le premier secrétaire national du FFS, M Ali Laskri. Celui- ci nous confiera en marge de la rencontre régionale, que ces dernières élections ont réellement permis au parti de sortir de la coquille dans laquelle veulent l’enfermer ses détracteurs. « Plus personne ne pourra dire que le FFS est un parti de la Kabylie, car aujourd’hui nous avons des élus à travers toutes les wilayas du territoire national », précise notre interlocuteur. Voilà déjà une première victoire à tirer de ces dernières élections, qui ont, selon une évaluation interne, permis au parti de s’enraciner dans l’Algérie profonde. Très optimiste pour l’avenir du parti, M Ali Laskri, soutient que les citoyens manifestent un grand intérêt pour la ligne du parti FFS, avançant dans ce contexte, que sa formation politique « reçoit actuellement beaucoup de demandes d’adhésion dans ses rangs ». Et dans le prolongement de la rencontre régionale d’hier, M. Ali Laskri nous confiera, que son parti prévoit l’organisation d’une conférence nationale des élus, au début du mois de février prochain à Alger.

En outre M.Laskri a annoncé que le FFS tiendra son cinquième congrès avant le mois de juin prochain. Un congrès qui aura à élire un nouveau président du parti, en remplacement de Ait Ahmed, qui avait déclaré récemment qu’il ne présentera pas sa candidature à ce poste.