Le communautarisme est-il une fatalité ?

Le communautarisme est-il une fatalité ?

Difficile de répondre à une telle question après une seule semaine passée dans un monde où les ronds points n’existent pas, où le mot « trémie* » ne figure même pas dans le dictionnaire, où les boulangeries sont comme les monuments français…On ne les trouve qu’en France. Un monde où les pDifficile de répondre à une telle question après une seule semaine passée dans un monde où les ronds points n’existent pas, où le mot « trémie* » ne figure même pas dans le dictionnaire, où les boulangeries sont comme les monuments français…On ne les trouve qu’en France. Un monde où les plafonds sont bas, et où un simple retrait de permis peut faire la une de touts les JT .

En fait, Je lance cette hypothétique suggestion d’un communautarisme omniprésent, en raison du bref aperçu du terrain que j’ai pu avoir…. Et dû aussi au fait de m’être retrouvé dans un salon de thé marocain avec des compatriotes. Moi qui pensais faire une pause du Maghreb. tout porte donc à croire, que nous sommes peut-être, je dis bien peut-être… bon gré mal gré, de nous entourer de nos semblables ?

Qu’on se le dise alors, l’idée de quitter l’Algérie pour ne plus croiser nos semblables, n’est peut être qu’un fantasme qui nourri notre envie de partir. On puise cette énergie de recommencer notre vie à zéro de l’idée même que l’on va enfin s’éloigner le plus loin possible d’une société qui ne nous a que trop déçus. Et du coup on écarte toutes choses et personnes qui pourraient raviver en nous ces souvenirs, ou du moins c’est ce que l’on se dit….Là je parle pour moi bien sûr.

Il se trouve que je ne suis pas un communautariste dans l’âme, ou du moins jusqu’à présent. Mais une fois arrivé sur place, on se dit que le décalage horaire ne se contente pas de dérégler votre cycle de sommeil, mais il risque aussi d’altérer toutes vos perceptions d’avant départ.

Encore une fois, il est prématuré de se faire une idée à l’heure qu’il est. Tout ce qu’on peut faire c’est d’observer et écouter le parcours des uns et des autres et ce qui les a menés dans ce salon de thé marocain en Amérique du nord. Et pour certain, le choix s’est imposé de lui même, comme une suite logique d’événements et de rencontres dans une vie.

Finalement, la communauté est pour les individus, ce que le cordon ombilical est au fœtus. C’est-à-dire, le seul moyen qui nous alimente et nous maintient en vie dans un environnement qui n’est pas le nôtre…Enfin à moins de décider de s’extirper du ventre de sa mère-Patrie !

*trémie : Rampe d’accès à un tunnel routier.lafonds sont bas, et où un simple retrait de permis peut faire la une de touts les JT .

En fait, Je lance cette hypothétique suggestion d’un communautarisme omniprésent, en raison du bref aperçu du terrain que j’ai pu avoir…. Et dû aussi au fait de m’être retrouvé dans un salon de thé marocain avec des compatriotes. Moi qui pensais faire une pause du Maghreb. tout porte donc à croire, que nous sommes peut-être, je dis bien peut-être… bon gré mal gré, de nous entourer de nos semblables ?

Qu’on se le dise alors, l’idée de quitter l’Algérie pour ne plus croiser nos semblables, n’est peut être qu’un fantasme qui nourri notre envie de partir. On puise cette énergie de recommencer notre vie à zéro de l’idée même que l’on va enfin s’éloigner le plus loin possible d’une société qui ne nous a que trop déçus. Et du coup on écarte toutes choses et personnes qui pourraient raviver en nous ces souvenirs, ou du moins c’est ce que l’on se dit….Là je parle pour moi bien sûr.

Il se trouve que je ne suis pas un communautariste dans l’âme, ou du moins jusqu’à présent. Mais une fois arrivé sur place, on se dit que le décalage horaire ne se contente pas de dérégler votre cycle de sommeil, mais il risque aussi d’altérer toutes vos perceptions d’avant départ.

Encore une fois, il est prématuré de se faire une idée à l’heure qu’il est. Tout ce qu’on peut faire c’est d’observer et écouter le parcours des uns et des autres et ce qui les a menés dans ce salon de thé marocain en Amérique du nord. Et pour certain, le choix s’est imposé de lui même, comme une suite logique d’événements et de rencontres dans une vie.

Finalement, la communauté est pour les individus, ce que le cordon ombilical est au fœtus. C’est-à-dire, le seul moyen qui nous alimente et nous maintient en vie dans un environnement qui n’est pas le nôtre…Enfin à moins de décider de s’extirper du ventre de sa mère-Patrie !

*trémie : Rampe d’accès à un tunnel routier.