Le commissaire divisionnaire khelifa Ounissi, directeur de la Paf «Notre frontière Est est sécurisée»

Le commissaire divisionnaire khelifa Ounissi, directeur de la Paf «Notre frontière Est est sécurisée»

La situation est bien maîtrisée selon ce haut responsable Il s’exprimait, hier à Alger, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion du lancement du plan Azur.

A l´Est, il n´y a pas de menace sur les frontières. C´est ce qu´a déclaré en substance, le directeur des frontières de la direction générale de la Sûreté nationale, le commissaire divisionnaire Khelifa Ounissi. Il s´exprimait, hier à Alger, lors d´une conférence de presse organisée à l´occasion du lancement du plan Azur. Il a affirmé que cette sécurisation a été rendue possible grâce à la coordination entre tous les acteurs.

Le directeur des frontières a insisté sur le fait que les frontières de l´Algérie avec la Tunisie et la Libye étaient sécurisées et que la situation y était bien maîtrisée. Il a précisé que le plan sécuritaire sur la bande frontalière existait depuis une vingtaine d´années.

«Ceci dit, il est vrai que le niveau d´alerte a augmenté depuis quelques mois, en raison des troubles qui bouleversent la région», a-t-il reconnu.

Dans le même contexte, il a indiqué que le passage de et vers la Tunisie est sécurisé au niveau des points de passage fixes, qui sont du ressort de la direction générale de la Sûreté nationale, et par lesquels quelque 16.000 Algériens ont transité vers la Tunisie entre les 2 et 8 juin courant avec les mêmes estimations pratiquement pour les Tunisiens entrés en Algérie pour la période considérée.

Selon les chiffres avancés par le directeur de la police des frontières, quelque 912 054 nationaux et 192 553 étrangers sont entrés en Algérie durant la précédente saison estivale via l´aéroport international Houari-Boumediene et le port d´Alger.

De son côté, le commissaire divisionnaire, Aïssa Naïli, a expliqué les mesures et dispositifs pris par la Dgsn pour la saison estivale.

L´effectif global affecté exclusivement à la mission de sécurisation des plages autorisées à la baignade s´élève à 825 policiers, tous grades confondus, soit une moyenne de 15 agents par poste. Ces policiers sont sélectionnés parmi le personnel ayant subi une formation spécifique en lien avec les missions de surveillance et de sécurisation des plages (intervention, secourisme, natation et communication).

Aussi, au titre de cette année, 55 postes de police de surveillance générale et de sécurisation sont opérationnels pour la prise en charge au plan sécuritaire de 65 plages autorisées à la baignade, réparties sur différentes wilayas côtières.

Le cycle de travail des postes de surveillance et de sécurité des plages sera adapté aux spécificités du site à sécuriser (l´affluence des estivants, nature du site, animation et la fréquentation du site de nuit), a-t-il précisé.

Le dispositif général de sécurisation de la saison estivale à travers le territoire national, constitué de l´ensemble des unités opérationnelles, s´élève donc à 80.000 policiers tous grades confondus, dont 40.000 représentant l´effectif des postes de police qui intègrera le dispositif spécialement prévu pour les wilayas côtières, a estimé M. Naïli. La conférence était aussi l´occasion d´aborder le dossier en lien avec le retrait du permis de conduire.

Le chef de sûreté de wilaya d´Alger, le commissaire divisionnaire Serir Mohamed, a précisé que le Code de la route est toujours en vigueur. Serait-ce la fin de la flexibilité envers les automobilistes? «Nous avions effectivement opté pour une approche de sensibilisation des citoyens, en privilégiant les méthodes d´information et de responsabilisation des automobilistes», dit-il. Mais «devant deux options qui s´offrent à nous: être flexible envers les automobilistes ou sauver la vie de nos concitoyens, le choix est vite fait», a-t-il conclu.