A l’ère du marché du libre échange en absence d’une régulation efficace des prix. Et à la veille de l’adhésion de l’Algérie à l’O.M.C (Organisation Mondial du Commerce), la porte est grande ouverte à l’informel…
Le citoyen doit passer d’un simple consommateur à Roi ! Il est un maillon principal et essentiel de la chaine de production et de commercialisation. Sans ses exigences, l’économie n’aura aucun avancement qualitatif, ni quantitatif d’ailleurs.
Son statut (le consommateur) ne lui permet plus d’accepter tout ce qui « s’offre » sur les étals. Il doit devenir un acteur vigilant. Pour se faire, il doit user de ses cinq sens avant de « glisser » sa main dans sa poche. Parfois le « sixième sens » lui est indispensable, en se donnant le droit d’investigation sur la « politique » du marché.
Il doit en outre être grand observateur et à la une des informations pour ne pas être leurré au cas où tel ou tel commerçant désire écouler sa marchandise à bas prix. Sans son éveil, les équipes de contrôle n’auraient aucun soutien.
De nombreux signes démontrent des changements importants dans les habitudes de consommation depuis les années 80. Le consommateur se responsabilise, il achète de moins en moins aveuglément. L’aspect éthique d’un produit prend de plus en plus d?importance dans l’acte d’achat. Beaucoup de sociétés l’ont compris et ont déjà intégré ces préoccupations dans leurs politiques de production et de vente.
Avec l’entrée en vigueur du système HACCP, de la certification ISO, et des produits CE. Et dans l’attente d’une chaine audiovisuelle thématique sur les risques alimentaires et la contrefaçon, le « consomme-acteur » a du pain sur …le marché informel !
Par : redokou@yahoo.fr