La défaite amère, voire humiliante de l’Algérie à Bangui, a poussé le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, à écarter plusieurs joueurs, parmi eux des mondialistes. Nadir Belhadj, Djamel Abdoun, Ghezzal ou encore Lounès Gaouaoui, ont tous été évincés pour une raison ou une autre.
Lors de la conférence de presse tenue quelques jours après l’annonce de la nouvelle liste de joueurs, Benchikha avait révélé qu’il est le seul responsable des derniers changements opérés au niveau de l’effectif des Verts. «Je suis le maître à bord et le premier responsable de la barre technique. Mes prérogatives me permettent de prendre de telles décisions pour l’intérêt de l’équipe nationale.
Donc, j’ai décidé de procéder à des changements en mon âme et conscience», disait-il suite à des informations parues ici et là selon lesquelles la FAF a poussé Benchikha à écarter certaines éléments et à donner la chance à d’autres. Le driver national est revenu aussi sur les raisons ayant motivé ces décisions. «Face à la Centrafrique, l’Algérie a essuyé une défaite amère, de surcroît devant un adversaire loin d’être un foudre de guerre. En tant que premier responsable, j’ai tout encaissé, prenant le soin de protéger le groupe.
Mais après un tel fiasco, il fallait impérativement réagir. Après réflexion, je suis arrivé à cette conclusion : il fallait absolument opérer des changements. J’ai eu le courage de le faire et je les assume», ajouta-t-il. Le match du Luxemburg est passé. Certains joueurs ont eu la chance de jouer et de montrer de quoi ils étaient capables, d’autres pas. Le «Général» a analysé une nouvelle fois la situation et a fait son constat. «La porte reste ouverte aux joueurs écartés. C’est à eux de prouver qu’ils méritent leurs places en sélection, moi je ne fais qu’obéir à ma conscience», expliqua Benchikha. Depuis ce temps, beaucoup de choses ont changé. La liste des joueurs qui devront prendre part au stage de février et bien sûr au match amical face à la Tunisie le 9 février prochain à Tchaker pourrait changer. Le retour des cadres écartés est très envisagé. Nadir Belhadj, en tout cas, est bien parti pour retrouver son maillot n°3 des Verts. Comme Ghezzal d’ailleurs et à un degré moindre, Abdoun.

A. B.