Le colonisateur français empêchait les Algériens de travailler dans le secteur des archives (universitaire)
Dans une communication sur la formation et l’emploi dans le domaine des archives, animée dans le cadre du colloque national sur les archives des institutions administratives en Algérie, clôturé lundi à Oran, Mme Khatir a souligné que cette privation avait engendré un manque d’archivistes algériens après l’indépendance, obligeant l’Etat algérien à prendre des mesures pour relancer ce secteur afin d’assurer une gestion et une conservation du patrimoine archivistique.
Elle a rappelé que les autorités algériennes avaient initié en première phase l’ouverture de postes d’emploi dans le domaine des archives dans différentes instances administratives et promulgué des règles et des textes législatifs en la matière.
Devant le nombre croissant de documents d’archives et le besoin des institutions administratives en spécialistes, les pouvoirs publics ont ouvert des spécialités à Constantine et Oran dans les années 80 qui seront plus tard introduites dans le système LMD, en plus de la promotion du département de bibliothéconomie et des sciences documentaires de Constantine en institut qui compte deux départements l’un de bibliothéconomie et l’autre des techniques d’archives, a ajouté le professeur Khatir.
Une enquête, effectuée auprès d’un échantillon de 100 travailleurs du secteur des archives, révèle que plus de 70% préfèrent une séparation de la formation en archives de celle de la bibliothéconomie et la création de classes d’archives ou écoles supérieures spécialisées en la matière pour mieux répondre aux exigences de ce secteur.
Les participants à ce colloque de deux jours ont débattu notamment des règles et méthodologies et techniques d’archives et de la promotion et la valorisation de la fonction d’archives.