La défaite concédée samedi par les coéquipiers de Boudebouz au stade Bonal, face à Toulouse, a plongé l’équipe dans un doute profond.
… Sochaux faisait la loi depuis le 7 août dans son stade. Cette défaite a été accompagnée d’une protestation des supporters.
Ryad n’a pas échappé aux critiques. La presse française (l’Equipe) l’a même mis dans le onze bidon de la semaine, tellement son rendement était modeste. Gillot, son entraîneur, n’a pas apprécié ces critiques, il a tenu alors à le défendre et même à lui jeter des fleurs.
«Ryad Boudebouz a joué la Coupe du monde et il n’a eu que deux semaines de vacances. Qu’il soit moins bien en ce moment, c’est normal», dira le coach des Lions de Sochaux. Il faut dire que Boudebouz est la star de l’équipe. A 20 ans, il porte déjà toute l’équipe sur ses épaules.
Quand ça va mal, c’est toujours contre les meilleurs joueurs qu’on se retourne. Ce qui explique cet acharnement de la presse sur le jeune Algérien. C’est le cas aussi des supporters qui attendent toujours de leur numéro 10 qu’il fasse la différence, et qu’il sorte son équipe des situations critiques.
«A son poste, je n’ai pas meilleur que lui»
Toujours concernant Boudebouz, Francis Gillot tient à ce que tout le monde sache que ce passage à vide est tout à fait justifié et attendu. Il ajoute qu’il est obligé de faire jouer Ryad, pour la simple raison que c’est le meilleur à son poste. «A son poste, je n’ai pas meilleur que lui.
Alors, dès que j’ai des blessés ou des mecs en méforme, on le paye cash. Contre Montpellier et Toulouse, on a eu trois occasions en tout ! Et puis, en ce moment, je ne peux pas compter sur Davies, Sverkos ou Carlao. Si ça continue, il faudra peut-être penser à prendre quelqu’un», admet Gillot. Sur la question si ses joueurs, à l’image de Boudebouz, ont pris la grosse tête après leur démonstration 3 à 0 face à Lens, Gillot dira : «Est-ce que cela a eu une influence ? C’est une hypothèse.
L’entourage des joueurs, le public, la presse… Si certains ont pris la grosse tête, on va faire en sorte qu’elle dégonfle» L’entraîneur sochalien, qui a volé au secours de Ryad Boudebouz, visé par certaines critiques, selon lui, déplacées, prévient ainsi ses joueurs.
Pour terminer son entretien avec les journalistes français, il dira : «Il reste neuf matches avant la trêve. Il faut essayer de prendre une douzaine de points.»