Le président de la FAF, Raouraoua, lui a proposé de poursuivre sa mission après le Mondial pour assurer justement cette stabilité et surtout pour avoir plus de résultats, voire arracher le trophée africain en terre marocaine.
Depuis que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, avait sollicité le coach bosniaque pour prolonger son contrat, après sa qualification au Mondial, Halilhodzic a toujours déclaré préférer se fixer après le Mondial. D’ailleurs, pas plus tard qu’avant-hier, lors de sa dernière conférence de presse, coach Vahid Halilhodzic a déclaré que: «Pour le moment, je suis concentré sur mon travail avec l’équipe. Je prendrai une décision concernant mon avenir après la Coupe du monde».
D’aucuns pensaient qu’il attendra ce moment pour être bien fixé sur son avenir car dans le cas où les Verts échoueront dans leur Mondial, il n’aurait peut-être même pas à démissionner. Seulement, quelques confidences du Bosniaque lors de la dernière conférence de presse, indiquent que c’est sur le plan psychologique que coach Vahid a eu à prendre cette «courageuse» décision d’attendre et ce, malgré toutes les sollicitations et surtout les critiques des journalistes.
Coach Vahid avoue même avoir été à deux doigts de jeter l’éponge au mois de mars dernier lorsque confie-t-il «on a touché à ma famille». Et chez Vahid, toucher à la famille voudrait dire arrêter tout. Seulement, c’est justement cette même famille qui a joué beaucoup et qui a pesé sur sa décision de ne pas céder aux différentes critiques et surtout à ce qu’il appelle lui-même des mensonges genre: «On a dit qu’on m’a proposé 25 000 euros pour une interview» ou encore plus grave «que mes frères organisent des matchs de l’Algérie…!».
«Cela m’a vraiment touché» dira coach Vahid, très affecté au point de retenir ses larmes difficilement lors de la conférence de presse. Et c’est la raison pour laquelle le coach des Verts a déclaré que: «Pour tout ce que j’ai réalisé depuis 2011, je mérite plus de considération». Halilhodzic avait succédé en juillet 2011 à Abdelhak Benchikha, pour un contrat de trois ans. «Raouraoua m’a proposé un nouveau contrat de huit ans, soit jusqu’au Mondial 2022 au Qatar. C’est un président qui connaît assez bien son travail.
Sous la houlette de Halilhodzic, l’Algérie est parvenue à se qualifier au Mondial, le quatrième de son histoire. Il avait également qualifié les Verts à la coupe d’Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud, avec une élimination sans gloire au premier tour de la compétition. Et sur ce cas là, il avait avoué lors de sa conférence de presse qu’ «il me manquait un an pour assurer la CAN». En d’autres termes, il voulait dire que s’il était à la tête des Verts une année plutôt, soit en 2010, il aurait fait mieux dans cette CAN 2013.
Or, Raouraoua lui a proposé de poursuivre sa mission après le Mondial 2014 pour assurer justement cette stabilité de l’équipe et surtout pour avoir plus de résultats, voire arracher ce trophée en terre marocaine. Ce serait, en réalité, si tel serait le cas et que coach Vahid accepterait de poursuivre sa mission avec les Verts la meilleure chose qui puisse arriver à Bougherra et ses coéquipiers.
D’ailleurs, le fait de savoir, par exemple, que coach Vahid quitterait les Verts dès la fin du Mondial brésilien, cela pourrait jouer un très mauvais tour psychologique chez les 23 Mondialistes et les autres qui attendent avec impatience une autre chance de porter le maillot de l’Equipe nationale après le Mondial, sachant qu’on ne peut prendre tous les joueurs, même s’ils sont tous en forme. Car, il ne faudrait pas dépasser «23» pour la FIFA. Vahid voulait quitter les Verts au Mondial, mais sa famille s’y est opposée et il a donc abdiqué. Aujourd’hui, ce serait donc à sa «deuxième famille», les Verts à le faire pour le persuader de rester, au moins jusqu’à la CAN 2015…