Les «insurgés» libyens ne semblent pas connaître de limites dans leurs atteintes aux préceptes de l’Islam et les principes des droits de l’homme.
En effet, après avoir torturé et assassiné Mouammar Kadhafi, son fils Mutassim et, fort probablement, de nombreux autres, parmi leurs compatriotes et des personnes d’autres nationalités, venues travailler en Libye, les voilà qu’ils portent atteinte à l’image du Prophète Mohamed, que le salut soit sur lui. Les partisans
du Conseil national de transition (CNT) libyen ont piraté la page consacrée au Prophète (QSSSL) sur Facebook, occupant tout son espace par le «nouveau» drapeau libyen, et des vidéos montrant la manière avec laquelle Kadhafi a été torturé avant d’être sauvagement assassiné. Les réactions à cet acte, pour le moins, répréhensible, n’ont pas tardé, parvenant de nombreux Algériens, notamment, qui ont dénoncé, par le biais du réseau social, le «haut fait d’armes» du CNT libyen.
Cet acte inqualifiable n’a, faut-il le noter, pas fait réagir les éléments du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, ou AQMI) qui se trouvent, en particulier à Benghazi, aux cotés du CNT libyen avec lequel ils ont combattu, en coopération (conjoncturelle ?) avec certains pays membres de l’Otan contre Kadhafi. Etonnant ? Non, puisque les éléments de Abdelmalek Droukdel,
alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, actuel «émir» national du GSPC, piétinent les préceptes musulmans, à coups d’attentats terroristes et lâches enlèvements de touristes et humanitaires, comme les trois humanitaires kidnappés à Tindouf, depuis des années, recourant à l’hypocrisie, pour éviter de faire tomber leur masque déjà par terre.
La page consacrée au Prophète (QSSSL), sur Facebook, proposée aux internautes utilsant ce réseau social, pour en faire une page d’accueil, est visitée par des dizaines de milliers de personnes quotidiennement. Les partisans du CNT libyen ne semblent pas l’avoir choisi pour, uniquement, le flux d’internautes, qu’elle enregistre, mais pour, ce qui semble être une provocation destinée à l’ensemble des musulmans dans le monde.
Les «insurgés» libyens ne sont pas à leur premier acte anti-musulman. C’est vrai. Quant aux principes des droits de l’homme, piétinés par les «militaires» du CNT libyen, c’est l’impunité totale qui semble avoir été érigée en comportement, certains Etats occidentaux qui, pourtant, se réclament de «droit». Les réseaux sociaux,
dont Facebook, sont utilisés par des dizaines de milliers d’Algériens qui ont riposté et continuent à le faire aux provocations et autres insultes et accusations, proférées par des responsables du CNT libyen, contre l’Algérie, ainsi que demander au président français, Nicolas Sarkozy, de reconnaître les crimes commis par la France coloniale contre le peuple algérien, durant l’occupation.
M. A.