Le Conseil national économique et social (CNES) est prêt à contribuer au renforcement du dialogue interparlementaire entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), dans un cadre de concertation et de réflexion collective autour des questions liées au développement socioéconomique intéressant les deux parties, a déclaré mercredi à Alger le président du Conseil, Mohamed Seghir Babès.
M. Babès s’exprimait lors d’une rencontre avec les membres de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb, qui effectue une visite en Algérie, en réponse à une proposition émise par Pier Antonio Panzeri, chef de la délégation, qui visait à associer le CNES au dialogue interparlementaire entre l’Algérie et l’UE afin de « le nourrir et le renforcer ».
Il a accueilli favorablement cette proposition en se félicitant de cet intérêt accordé au CNES qui « lui permettra de participer d’une manière active » et « efficace » aux discussions et concertations entre les parlementaires d’Algérie et d’Europe autour des questions relatives au développement socioéconomique.
« Cette proposition nous permet d’être des acteurs actifs dans le dialogue interparlementaire entre l’Algérie et l’UE pour discuter des voies et moyens de renforcer la coopération entre les deux parties et d’apporter notre avis et suggestions autours des questions du développement économique, social et même environnemental et culturel », a indiqué M. Babès à la presse à l’issue de sa rencontre avec les membres de la délégation européenne, en visite en Algérie dans le cadre de la 13ème Rencontre interparlementaire Algérie-UE.
La rencontre était aussi une occasion pour évoquer des thèmes d’intérêt majeur qui intéressent le CNES et le Parlement européen dont ceux liés à la place et au rôle de la société civile organisée dans le processus de construction démocratique.
A ce propos, M. Babès a exposé les déclinaisons de la feuille de route du CNES, en prenant appui sur son mandat institutionnel visant la promotion de la démocratie participative et d’un dialogue social inclusif, à travers la rénovation des systèmes de gouvernance et les réformes politiques engagées par les autorités nationales.
Pour sa part, M. Panzeri, s’est félicité de l’évolution des négociations en vue de la concrétisation du Plan d’action Algérie-UE, notamment, par le biais de la contribution du CNES aux questions économiques et sociales dans le renforcement du dialogue interparlementaire.
Dans une déclaration à la presse, le chef de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb, a estimé qu »’ il était important pour l’UE que l’économie algérienne puisse se diversifier et ne plus s’appuyer en grande partie que sur l’énergie même si les questions énergétiques restent d’une grande importance », ajoutant que l’UE tient à accompagner l’Algérie en tant que « partenaire à part entière » dans le processus de diversification de son économie.