Le CNES dénonce la politique d’orientation des nouveaux bacheliers

Le CNES dénonce la politique d’orientation des nouveaux bacheliers
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Le Conseil national de l’enseignement supérieur (CNES) a dénoncé lundi l’existence de « lobbies qui manipulent les orientations et qui font de certaines filières des chasses gardées ».

S’exprimant par la voix de son porte-parole, Abdelmalek Rahmani, le syndicat des universitaires déplore aussi la discrimination entre les filières prestigieuses comme la pharmacie et la médecine et ce qu’il qualifie de « filières poubelles » comme les sciences sociales.



« La question de l’orientation est une affaire très sérieuse, elle doit être reconsidérée en fonction des paramètres scientifiques et non en fonction du nombre limité de places pédagogiques », dit-il dans une déclaration au quotidien Echourouk.

Le patron du CNES considère par ailleurs que le taux d’échec à l’université est du en partie à la mauvaise orientation des étudiants.

Il demande par ailleurs aux responsables chargé de la politique de planification de créer de nouvelles structures pédagogiques pour mettre un terme à la saturation des amphithéâtres et des salles de travaux pratiques.

Est-ce que l’Etat algérien est incapable de construire de nouveaux établissements », s’interroge t-il en déplorant par ailleurs le manque de coordination entre les responsables de l’Education et de l’enseignement supérieur.