Le Cnapeste annonce un débrayage pour le mois de novembre

Le Cnapeste annonce un débrayage pour le mois de novembre

Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a décidé de rompre la trêve signée avec le ministère de l’éducation nationale, en annonçant un mouvement de contestation, prévu le mois de novembre prochain, contre les dépassements constatés lors des concours de recrutements des enseignants et le manque criant en termes d’encadrement pédagogique et administratif.

Dans le sillage, les enseignants du Lycée Kheraissia à Alger ont entamé une grève illimitée en raison de l’absence de sécurité.

Le Cnapeste a indiqué à Echorouk par la voix de son secrétaire national chargé de l’information et de la communication, Messaoud Boudiba, que les bureaux des wilayas du syndicat ont soulevé de nombreux problèmes auxquels les directions d’éducation n’ont toujours pas trouvé de remèdes. Entre autres, les dépassements constatés lors des concours de recrutement des enseignants organisés le mois de mai dernier en se rendant compte que les noms des enseignants ayant réussi le concours et reçu une formation obligatoire l’été dernier ne figurent pas sur les listes de ceux nommés au début de l’année scolaire, la privation de certains profs de leur salaire depuis un an, d’autres de la prime de rendement ainsi que la non résolution de la problématique de l’« expérience professionnelle ».

De son côté, le bureau du Cnapeste de la wilaya de Tiaret a décidé de tenir un sit-in devant le siège de la direction d’éducation le 4 novembre prochain.

Le bureau national du syndicat s’est également plaint des intimidations exercées par les directeurs des établissements scolaires sur les syndicalistes ainsi que la transformation des salles de sport en entrepôts.

Le bureau de wilaya de Mila a, quant à lui, élaboré un rapport sur les mutations effectuées par la direction d’éducation parmi le personnel ce qui a entraîné des perturbations de travail, en plus de la poursuite des inscriptions scolaires alors que les établissements souffrent de la surcharge de classes.