Le Centre international de presse (CIP) a besoin de promouvoir davantage son image afin de décrocher plus de marchés au niveau de tout le territoire national, a indiqué jeudi à Alger, le ministre de la Communication, Hamid Grine.
« Le centre a un formidable potentiel. Il a les moyens techniques, les ressources humaines nĂ©cessaires et une direction dynamique, il lui reste de faire un travail de communication et de promotion de son image pour qu’il puisse avoir des marchĂ©s partout en AlgĂ©rie », a dĂ©clarĂ© le ministre lors d’un point de presse animĂ© Ă l’issue de sa visite au centre.
Selon M. Grine, « il n’y a pas de raison pour que de petites boites privĂ©es aient plus de marchĂ©s qu’une boite aussi importante que le CIP, qui compte plus de 300 employĂ©s ».
« Le centre doit avoir le plan de charge que son talent, sa ressource humaine et surtout sa compĂ©tence mĂ©ritent et nĂ©cessitent », a-t-il soulignĂ©.
« Au vu de ses moyens, le centre doit ĂŞtre +leader+ de la production audiovisuelle et la veille presse, et ses employĂ©s doivent ĂŞtre rentabilisĂ©s au maximum », a insistĂ© le ministre, invitant les journalistes du centre Ă avoir plus de sens de l’initiative.
Il a encore expliquĂ© que le CIP est appelĂ© « Ă activer et produire davantage », relevant l’existence de plus de mille (1.000) sociĂ©tĂ©s privĂ©es nationales « qui ont besoin d’une veille presse, de mĂŞme que toutes les sociĂ©tĂ©s nationales qui ont besoin de promouvoir leur image, ce qui pourrait ĂŞtre une excellente opportunitĂ© de production pour le centre ».
M. Grine a indiquĂ© que son dĂ©partement ministĂ©riel avait « rĂ©orientĂ© l’activitĂ© du CIP pour lui permettre de faire valoir son expertise et sa technicitĂ©.
« A ce titre, le centre peut dès demain donner des cours de formation, de stylisme, et il y a des journalistes et des managers qui sont demandeurs, et ce qui est demandĂ© au CIP c’est de travailler sans limite dans le sens de la crĂ©ativitĂ© et du professionnalisme », a encore dit le ministre.
InterrogĂ© sur le financement du centre, le ministre a estimĂ© que « si l’autosuffisance financière du CIP est encore loin, ses responsables sont entrain de travailler dans le sens de rationaliser les dĂ©penses mais aussi les ressources humaines et matĂ©rielles, pour que l’Ă©quation ressources humaines-matĂ©rielles puisse donner des rĂ©sultats qui permettront au centre de s’autofinancer ».
Il a estimĂ© que « le plus grand problème actuellement du centre est l’absence d’un plan de charge qui, justement, ne peut ĂŞtre Ă©tabli sans un travail de promotion ».
« J’ai demandĂ© au directeur un plan de charge et de dĂ©ploiement, et les choses bougent », a fait savoir le ministre qui a annoncĂ© qu’Ă la rentrĂ©e sociale, une convention de partenariat sera signĂ©e entre le CIP et le ministère de la formation professionnelle.
InterrogĂ© par ailleurs, sur le problème des « interfĂ©rences » sur les frĂ©quences de la radio nationale, le ministre a fait savoir que 10 affaires ont Ă©tĂ© portĂ©es devant des tribunaux internationaux et que l’AlgĂ©rie a eu gain de cause, rĂ©affirmant que le problème sera dĂ©finitivement rĂ©glĂ© d’ici Ă 2017.
Auparavant, le ministre avait visité les différents services du CIP, et des explications lui ont été fournies sur le fonctionnement de chaque service.
Cette visite clĂ´ture les visites programmĂ©es par le ministère Ă travers 48 wilayas aux structures relevant du secteur. A Alger, le ministre avait Ă©galement visitĂ© la sociĂ©tĂ© d’impression