Le chômage réduit à 10%

Le chômage réduit à 10%

Les chiffres du chômage en Algérie poursuivent leur baisse. De 13,8 en 2007, 11,3 en 2008 et 10,2 en 2009, ils tombent au-dessous des 10% en 2010. Les chiffres annuels de l’Office national des statistiques sont, toutefois, constamment remis en cause en ce sens qu’ils sont en déphasage avec la réalité.

Les récents chiffres de l’ONS viennent d’être confirmés par ceux du Fonds monétaire international (FMI), qui annonce dans un rapport que le taux de chômage en Algérie connaît des baisses consécutives passant de 10,2% en 2009 à 10% en 2010 avant de descendre sous la barre de 10% en 2011 pour se situer à 9,8%. Par secteur d’activité, c’est le secteur tertiaire qui emploie plus de la moitié de la main-d’œuvre totale (56,1%), le BTP vient en deuxième position avec 18,1%, ensuite l’agriculture avec 13,1%.

Dans son plan de lutte contre le chômage, le gouvernement Ouyahia tire un bilan positif de ce qui a été réalisé par son équipe. Dans la présentation de son bilan devant les députés, au mois d’octobre dernier, Ahmed Ouyahia a accompagné son bilan par des chiffres qui indiquent «un recul constant du chômage, passé de 30% en 1999 à près de 18% au début de l’année 2005 et à 10,2% en 2009».

Les statistiques du Premier ministre affirment aussi la création, en 2009, d’un total de 1 459 000 emplois, dont 406 000 postes permanents.Pour ramener le taux du chômage à moins de 10%, le gouvernement mise sur la création des postes d’emploi par les entreprises. «Les entreprises bénéficient d’importants soutiens pour leur propre création auxquels viennent s’ajouter de nombreux encouragements au recrutement», soutenait le Premier ministre. Ce dernier n’a pas manqué, par ailleurs, la moindre occasion de souligner les «résultats positifs» de la politique nationale de lutte contre le chômage, dont les dispositifs d’aide à la création de microentreprises par les jeunes demandeurs ou par les chômeurs.

Ces deux dispositifs ont fait l’objet de plusieurs réaménagements, dont l’élargissement du niveau de l’investissement à un maximum de 10 millions de dinars, l’augmentation de la bonification des intérêts pouvant atteindre 95% pour certaines activités productives.