Le chef d’état-major de l’ANP plaide pour un mécanisme de dissuasion conjoint à Nouakchott : Gaid Salah remet sur rails les «accords de Tam» de 2009

Le chef d’état-major de l’ANP plaide pour un mécanisme de dissuasion conjoint à Nouakchott : Gaid Salah remet sur rails les «accords de Tam» de 2009
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L’occasion était propice pour l’Algérie de dire tout le tort de certains pays membres des accords de 2009 d’avoir mis du temps à comprendre l’utilité des mécanismes qui devaient mettre sur pied une armée opérationnelle de 15 000 hommes.

Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, en Mauritanie depuis deux jours pour prendre part à la réunion des chefs d’états-majors des pays membres du Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC), a, selon nos sources, cherché à «remettre sur rails» les accords dits de Tamanrasset, signés par les quatre pays du champ (Algérie, Mauritanie, Mali et Niger) en 2011. La réunion d’hier devait se tenir conformément aux dispositions du Mémorandum de coopération et de coordination des actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, signé à Tamanrasset, le 13 août 2009, par l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger.



Si l’ordre du jour consistait à étudier et évaluer la situation sécuritaire dans la sous-région du Sahel, l’occasion était propice pour l’Algérie de dire tout le tort de certains pays membres des accords de 2009 d’avoir mis du temps à comprendre l’utilité des mécanismes qui devaient mettre sur pied une armée opérationnelle de 15 000 hommes, dont l’objectif était de lui laisser les pleins pouvoirs pour pourchasser les terroristes, là ou ils se trouvent, à l’intérieur des quatre pays du traité. Si l’armée conjointe avait été vite mise sur pied, la guerre au Nord-Mali n’aurait pas eu lieu. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, car, au moment où les troupes françaises et leurs supplétives tchadiennes se retireront, ce sera alors aux pays du champ de se prendre en charge et faire en sorte que le Sahel ne se transforme pas en Sahelistan.

Les accords de Tam ont été salués, à l’époque, par les Etats-Unis, lesquels grinçaient des dents sous cape, car cette armée opérationnelle conjointe leur enlevait, de fait, toute possibilité de prendre pied dans la zone saharo-sahélienne par le biais d’Africom…

LG Algérie

annane IMad-eddIne