José Ignacio Salafranca, chef de la mission d’observation de l’Union européenne aux élections algériennes du 10 mai,est monté au créneau hier pour réfuter les accusations d’espionnage portées contre deux observateurs européens, une Hongroise et un Grec.
En effet,c es accusations émanent d’un responsable du mouvement pour la société et la paix (MSP) et d’un quotidien national qui reprochent à ces deux observateurs d’avoir outrepassé le cadre de leur mission en posant des questions qui n’ont rien à voir avec les élections dans trois wilayas du sud, Ouargla, Ghardaïa et Laghouat.
Le responsable du MSP est allé jusqu’à affirmer que « c’est une ingérence » alors que le quotidien Ennahar avance que les services de renseignements algériens avaient ouvert une enquête sur deux observateurs de nationalités polonaise et grecque. «Nous sommes présents dans le contexte d’une mission amicale à la demande des autorités algériennes. Nous ne sommes pas des espions», a-t-il dit, évoquant un «possible malentendu».
Pour sa part, José Ignacio Salafranca, a ajouté que «nous sommes présents dans le contexte d’une mission amicale à la demande des autorités algériennes. Nous ne sommes pas des espions», évoquant un «possible malentendu».
