Le Chef de l’Etat préside une réunion d’évaluation du secteur des Travaux publics : Sur la bonne voie

Le Chef de l’Etat préside une réunion d’évaluation du secteur des Travaux publics : Sur la bonne voie

Au 1er semestre 2011, les voies rapides (autoroutes et routes express) ont atteint 3.620 km.

Durant cette même période, il a été procédé au lancement de la réalisation de 8.661 km de travaux routiers.



Confortement ou construction de 617 ouvrages d’art, 50 projets d’infrastructures maritimes et 30 autres d’infrastructures aéroportuaires.

Lancement des travaux de réalisation du viaduc transrhummel de la ville de Constantine et du viaduc de la ville d’Annaba.

Plusieurs ouvrages ont été lancés dans le cadre de l’augmentation de la capacité du réseau routier d’Alger et de l’amélioration du niveau d’accessibilité routière de la capitale.

Dans le cadre des auditions annuelles qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé hier une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur des Travaux publics. A cette occasion, le ministre des Travaux publics a exposé les actions menées au cours de la période 2010-2011, qui a été consacrée à l’achèvement des grands projets structurants (autoroute Est-Ouest et 2e Rocade sud d’Alger et la transsaharienne), la préparation des conditions de lancement du nouveau programme et son engagement, la maturation des études pour les nouveaux projets structurants et le lancement des travaux des infrastructures maritimes et aéroportuaires. Aussi, il a été enregistré la réception des renforcements et des extensions des pistes, des aérodromes d’Adrar, Beni Abbès, Saïda, Oran, Ouargla et Tindouf, ainsi que la livraison des ports de pêche de Stora (Skikda) et de Marsa Ben M’hidi (Tlemcen). En matière d’infrastructures routières, il a été mis en exergue que les efforts déployés au premier semestre 2011 ont permis au réseau routier d’atteindre un linéaire de 112.039 km. A la même date, les voies rapides (autoroutes et routes express) ont atteint 3.620 km. Les travaux d’entretien et de réhabilitation ont concerné 7.286 km, dont 6.000 km pour les chemins communaux. Durant cette même période, il a été procédé au lancement de la réalisation de 8.661 km de travaux routiers, dont 335 km de routes express, une route de 620 km reliant Adrar à Tindouf, la route de Timimoune à El- Bayadh sur 400 km et le parachèvement de la modernisation de la RN 43 reliant Bejaïa à Jijel sur 123 km, deux tronçons de la route transsaharienne d’un linéaire global de 350 km (Silet-Timiaouine/Silet-Tinzaouatine), le confortement ou la construction de 617 ouvrages d’art, 50 projets d’infrastructures maritimes et 30 autres d’infrastructures aéroportuaires. Concernant les projets d’aménagement visant l’amélioration de la fluidité dans les grands centres urbains, il y a lieu de noter le lancement des travaux de réalisation du viaduc transrhummel de la ville de Constantine et du viaduc de la ville d’Annaba.

La formation, un atout majeur

Dans le cadre de l’augmentation de la capacité du réseau routier d’Alger et de l’amélioration du niveau d’accessibilité routière de la capitale, le programme suivant a été lancé :

– la réalisation d’un viaduc autoroutier de 1.000 mètres/linéaires sur la radiale Oued Ouchaïah, devant permettre de relier cette voie à l’autoroute Est-Ouest ;

– le dédoublement du chemin de wilaya 149 devant servir de liaison à grande capacité entre Bordj El-Bahri et Hammadi à hauteur de l’échangeur de la 2e Rocade autoroutière d’Alger ;

– le dédoublement du chemin de wilaya 121 devant servir de liaison à grande capacité entre Aïn Taya et Khemis El- Khechna.

Enfin, il est signalé la création de deux établissements de formation et d’expertise, à savoir l’École supérieure de management, le Centre national d’expertise de qualité, ainsi que l’École des métiers des travaux publics. Intervenant à l’issue de l’évaluation du secteur, le Président de la République a rappelé que « les progrès réalisés dans le domaine des infrastructures routières, aéroportuaires et portuaires ont contribué au processus du développement national ». Le Chef de l’Etat, tout en se félicitant des grandes réalisations enregistrées par le secteur des travaux publics, a souligné que « la concrétisation de cet important programme appelle des actions liées au développement de la veille technologique, à la consolidation de l’outil national pour l’émergence de nouvelles capacités d’études et de réalisation performants et à l’amélioration de la qualification par la formation de la ressource humaine ». Enfin, le Président de la République a rappelé que « la modernisation de l’organisation des services de l’entretien des infrastructures, pour assurer la maintenance et la préservation dans les meilleures conditions de cet important patrimoine de la collectivité national, doit également constituer une préoccupation constante ».

Le Président Bouteflika souligne la nécessité de moderniser les services d’entretien

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que la modernisation de l’organisation des services de l’entretien des infrastructures routières doit constituer « une préoccupation constante ». « La modernisation de l’organisation des services de l’entretien des infrastructures, pour assurer la maintenance et la préservation dans les meilleures conditions de cet important patrimoine de la collectivité nationale, doit également constituer une préoccupation constante », a indiqué le président Bouteflika à l’issue d’un exposé du ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, lors d’une réunion restreinte d’évaluation consacrée à ce secteur. Le chef de l’Etat a estimé, dans ce contexte, que « les progrès réalisés dans le domaine des infrastructures routières, aéroportuaires et portuaires, ont contribué au processus du développement national ». Il s’est félicité, à ce titre, des grandes réalisations enregistrées par le secteur des travaux publics. Le Président de la République a souligné, dans le même sens, que « la concrétisation de cet important programme appelle des actions liées au développement de la veille technologique, à la consolidation de l’outil national pour l’émergence de nouvelles capacités d’études et de réalisation performants et à l’amélioration de la qualification par la formation de la ressource humaine ».