Quelques jours après la destitution et l’exil de Zine El Abidine Ben Ali à Djeddah en Arabie saoudite, le chef de l’Etat a saisi l’occasion, hier, pour adresser ses « sincères salutations fraternelles » au chef de l’Etat tunisien, Fouad Mebazaa.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est sorti de sa réserve observée durant la révolution des jasmins en Tunisie. Quelques jours après la destitution et l’exil de Zine El Abidine Ben Ali à Djeddah en Arabie saoudite, le chef de l’Etat a saisi l’occasion, hier, du survol de l’espace aérien du pays voisin à destination de Charm El-Cheikh pour prendre part au 2e sommet arabe économique et social prévu pour aujourd’hui dans la ville égyptienne pour adresser ses « sincères salutations fraternelles » au chef de l’Etat tunisien, Fouad Mebazaa. C’est la première réaction du président de la République face aux évènements qui ont secoués la Tunisie durant plus d’un mois, entraînant des troubles qui se soldés par plus de soixante-dix morts et plus d’une centaines de blessés. .
Le Chef de l’Etat a opté pour une position d’observateur seulement en s’abstenant de faire un quelconque commentaire. C’est d’ailleurs le cas de la plupart des ses homologues arabes qui n’ont pas réagi pendant et après le déroulement de la révolte populaire qui a chassé Ben Ali du pouvoir, le chef de l’Etat a adressé un message au nouveau chef de l’Etat tunisien.
Trois jours après l’investiture du président de la chambre des députés à la présidence de la République tunisienne et prenant acte des changements survenus en Tunisie le chef de l’Etat souhaite, dans son message, « plein succès à Fouad Mebazaa, afin qu’il puisse faire parvenir la Tunisie à bon port ». Evoquant les « liens fraternels et de bon voisinage qui unissent nos deux peuples », Abdelaziz Bouteflika, exprime sa pleine confiance en Fouad Mebazaa qui « trouvera en le génie tunisien authentique une source d’inspiration pour œuvrer au bien-être du peuple tunisien », a ajouté le président de la République.
