Le chef de la diplomatie Allemand l’a affirmé hier à Alger «La stabilité politique est un facteur déterminant pour les investissements»

Le chef de la diplomatie Allemand l’a affirmé hier à Alger «La stabilité politique est un facteur déterminant pour les investissements»

En visite à Alger dans le cadre d’une tournée maghrébine devant le conduire notamment en Tunisie, Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, a affirmé hier que «la stabilité politique en Algérie est non seulement un élément important mais un facteur clé pour le lancement d’investissements allemands».

Lors d’une conférence de presse qu’il a animée conjointement avec son homologue algérien Mourad Medelci, le chef de la diplomatie allemande mettra l’accent sur le fait que son pays est plutôt en quête de partenaires et non pas «de sites d’investissement uniquement».



Une relation de partenariat que le responsable allemand souhaite qu’elle ne soit pas uniquement limitée au simple volet économique mais élargie aux domaines politique et social. «Nous favorisons l’émergence d’un partenariat de l’ouverture sociale et politique avec l’Algérie», a-t-il déclaré. Dans la même optique, le chef de la diplomatie allemande a salué la dynamique des réformes politiques initiées par les autorités algériennes.

Il dira à ce propos que «l’Allemagne encourage l’Algérie à poursuivre la voie des réformes car les facilitations politiques et la coopération économique sont les deux faces de la même monnaie». Guido Westerwelle a également montré sa satisfaction de la décision adoptée par les autorités algériennes de faire venir des observateurs étrangers pour superviser le futur scrutin des législatives attendu en mai prochain.

Cette décision constitue, a-t-il estimé, «un gage de transparence de la part des responsables algériens». De son côté, Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères, mettra l’accent sur la densité des relations bilatérales algéro-allemandes, affirmant que celles-ci «ne concernent pas uniquement le volet économique, bien que celui-ci soit particulièrement important mais concerne également le domaine sécuritaire, militaire et culturel».

Medelci considère que la visite qu’effectue son homologue allemand en Algérie «témoigne de l’existence d’un cadre politique permettant aux responsables allemand et algériens un échange d’informations autant sur la situation qui prévaut en Allemagne qu’en Algérie, ainsi que les autres questions d’ordre régional, à l’instar de la question palestinien et celle du Sahel».

A ce propos, il a tenu à préciser qu’au menu des entretiens qu’il a eus avec son homologue allemand, ces questions d’intérêt régional ont été débattues tout comme l’a été l’évolution de la situation en Syrie ainsi que la crise financière qui frappe de plein fouet le vieux continent, et qui, selon les termes mêmes de notre ministre des AE, «ne pourrait que nous atteindre».

Desertec, pilier de la coopération algéro-allemande

Mourad Medelci, tout comme son homologue allemand, n’ont pas manqué de souligner «l’excellence» des relations bilatérales tissées entre l’Algérie et l’Allemagne, lesquelles relations qui, de leur avis, sont promises à un bel avenir.

Au chapitre des relations économiques, le chef de la diplomatie allemande a rappelé la décision prise par les autorités algériennes liées au développement des énergies renouvelables, affirmant que son pays est en possession de la technologie nécessaire dans ce domaine. Il enchaîne sur l’initiative Desertec qui pourrait, selon lui, «devenir l’un des piliers de la coopération algéro-allemande dans la région euro-méditerranéenne».

L’objectif de Desertec n’est pas seulement l’exportation de l’électricité en Europe mais aussi l’approvisionnement de l’Algérie et des autres pays de la région. Guido Westerwelle a également fait part de la volonté des entreprises allemandes d’investir dans le domaine médical en Algérie.

K. A.