Le journaliste français Eric Zemmour a de nouveau déversé sa bave pituitaire contre les musulmans de France qu’il ne cesse d’accuser d’être la cause du « naufrage français » titre de son dernier et néanmoins odieux pavé. Le journaliste du Figaro et néanmoins adepte des idées islamophobes du parti de Marine le Pen a donc récidivé dans un entretien accordé au journal italien Corriere della Serra en prônant la déportation des musulmans hors de France sous prétexte que leur présence entraînerait le chaos national.
« Un adepte du choc des civilisations »
Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir à juste titre l’observatoire national contre l’islamophobie, dirigé par Abdellah Zekri et le Conseil Français Du Culte Musulman (CFCM). « Ces propos viennent s’ajouter à une litanie de déclarations abjectes et sans fondement de ce prêcheur de haine patenté à l’encontre de l’Islam et des musulmans, qui cultive l’amalgame entre Islam et terrorisme », lit–on dans un communiqué publié mardi par Saphir News.
Pour les deux institutions, Eric Zemmour est un « adepte du choc des civilisations (..) qui ne cherche qu’à dresser les composantes de la Nation les unes contre les autres ». Ce journaliste qui a fondé sa sulfureuse réputation sur la provocation anti musulmane, qui s’est déjà signalé par ses déclarations polémiques sur le régime de Vichy vient donc de réitérer sa proposition de déportation des musulmans hors de France.
« Le petit soldat de la haine »
« En bon nostalgique de l’Algérie Française, M. Zemmour nous a habitués à le considérer comme un cracheur de venin. En imaginant possible la déportation de 5 millions de musulmans, il prône désormais l’avènement d’une nouvelle solution finale » écrivent le CFCM et l’OCI qui lui signifient qu’il se met le doigt dans l’œil en lui rappelant notamment que « des centaines de ses compatriotes de confession juive doivent la vie à des centaines d’autres de confession musulmane ».
Ces deux institutions, accusent Eric Zemmour d’ « avoir la mémoire courte » et lui rappellent aussi sa propension à renier « son histoire communautaire pour pouvoir exister ». Tout en interpellant les pouvoirs publics français sur « ce déferlement de tant de haine » et la nécessité de faire en sorte que « le petit soldat de la haine » ne puisse pas continuer « à mener son combat antirépublicain sur les ondes et dans les médias », le CFCM et l’OCI demandent au chef de l’Etat français et à son gouvernement de faire du combat contre l’islamophobie « une cause nationale » en France.