Le CET d’El Ançor n’a servi à éradiquer que la décharge de Cap FalconLe CET d’El Ançor n’a servi à éradiquer que la décharge de Cap Falcon Les décharges sauvages encerclent, la daira de Boutlélis

Le CET d’El Ançor n’a servi à éradiquer que la décharge de Cap FalconLe CET d’El Ançor n’a servi à éradiquer que la décharge de Cap Falcon Les décharges sauvages encerclent, la daira de Boutlélis

Depuis plus d’une quinzaine d’années, Oran n’arrive plus à se débarrasser, convenablement, de ses décharges sauvages, et, El-Bahia risque de perdre de son charme et son statut de ville méditerranéenne.

Malgré les efforts considérables de la wilaya d’Oran pour faire face à ce phénomène, à travers la réalisation, de centres d’enfouissement technique, le problème persiste toujours.

En effet, la daïra de Boutlélis, à titre d’exemple, compte trois énormes décharges sauvages dans les localités de Misserghin, Ain El kerma et le chef lieu.

Malgré la réalisation, depuis plus d’une année, d’un centre d’enfouissement technique qui se situe juste à coté de cette daïra, plus précisément à El Ançor, cela n’a pas empêché les services de la collecte de décharger toutes sortes de déchets dans les mêmes endroits qui sont devenus, au fil du temps, les points noirs de cette région.

A Boutlélis, la situation environnementale et écologique est de plus en plus catastrophique et risque même de toucher les agglomérations urbaines. Nous avons évoqué, dans nos précédentes éditions la pollution qui touche, actuellement, la Sebkha.

Un paysage formidable défiguré par les amas d’ordures. Cet état de fait, cependant, continue de causer d’énormes désagréments aux fellahs propriétaires des terres agricoles situées à proximité de ces dépotoirs. Ces derniers ont dénoncé à plusieurs reprises cette situation auprès des services concernés, car la pollution a été la source de plusieurs problèmes qui ont touché à leur activité.

Signalons que l’APC de Boutlélis n’attendait que l’acquisition d’un nouveau matériel pour s’engager avec le CET d’El Ançor et commencer l’éradication des points noirs. Le but a été atteint, il y a un mois de cela, le parc s’est doté de véhicules tous neufs pour assurer convenablement les opérations de collecte des ordures. Cependant, les conventions avec le CET d’El Ançor ne sont pas encore signées, et restent jusqu’à présent otages des tiroirs des APC. Contacté à ce sujet, le chef de daïra de Boutlélis n’a pas manqué d’afficher son mécontentement tout en déclarant que les présidents des APC doivent, eux-mêmes, faire des efforts pour signer ce genre de contrat par lequel on préservera l’environnement.

Il nous a affirmé qu’un environnement sain doit être une priorité pour les responsables locaux. Par ailleurs, notre interlocuteur nous a déclaré qu’un bureau d’étude vient d’être installé dans le cadre d’un projet relatif à l’éradication de la décharge sauvage de Boutlélis. Rappelons que le premier projet du genre lancé au niveau de la wilaya d’Oran était celui de l’éradication de la décharge communale de Cap Falcon dont les travaux sont à 95 % d’avancement.

Il ne reste que quelques jours avant l’achèvement des travaux qui ont rencontré quelques difficultés, notamment dans la phase finale. Notons que quatre familles occupent un bidonville à l’intérieur même de la décharge ce qui entrave le bon déroulement des travaux. Cependant, les habitants d’El Ançor souhaitent qu’une opération similaire soit lancée pour l’éradication de l’ancienne décharge communale qui existe toujours et qui cause d’énormes désagréments à la population.

Souad Berkèch