GENEVE – La militante sahraouie Mina Abaali a appelé l’Organisation des Nations Unies, et à travers elle le Conseil des Droits de l’homme (CDH) à Genève, à protéger les ressources naturelles du peuple sahraoui contre le pillage systématique auquel se livrent des sociétés étrangères relevant de l’Union européenne et d’autres du Maroc et à permettre au peuple sahraoui d’accéder à son droit à l’autodétermination.
Lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du point 4 à l’ordre du jour de la 35e session du CDH de l’ONU à Genève, la militante sahraouie a condamné le fait que certaines sociétés de pêche continuent de se livrer à leurs activités sur les côtes relevant du territoire du Sahara occidental à travers des accords conclus avec l’occupant marocain.
Il s’agit d’une « violation flagrante du droit international et du dernier arrêté de la Cour européenne de justice qui a affirmé que tout accord conclu avec le Maroc incluant les territoires du Sahara occidental sans la consultation du peuple sahraoui par l’intermédiaire de son représentant le Front Polisario est nul et non avenu et constitue une violation de la loi », a souligné la militante.
La journaliste sahraouie Ababa Ahmida a, pour sa part, demandé au Conseil des droits de l’homme de l’ONU d’assumer son rôle à l’égard du Sahara occidental pour faire avancer le processus de règlement onusien en permettant au peuple sahraoui d’accéder à son droit à l’autodétermination conformément aux chartes et traités internationaux.
Les militantes sahraouies des droits de l’homme sont intervenues en marge de l’examen du point 4 (les situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil) à l’ordre du jour de la 35e session du CDH dont les travaux se poursuivront jusqu’au 23 juin.