Le CCTA dénonce l’abandon des passagers dans les aéroports par le duo Tassili Airlines-Trans-Atlantic

Le CCTA dénonce l’abandon des passagers dans les aéroports par le duo Tassili Airlines-Trans-Atlantic

Le Collectif contre la cherté des transports vers l’Algérie (CCTA), a dans un communiqué dénoncé l’abandon des passagers de la diaspora algérienne, « victimes non pas d’un retard de longue durée, mais victimes cette fois-ci d’un lâche abandon en pleine période de vacances estivales, par une compagnie aérienne et son affréteur ».

« Ainsi d’honnêtes citoyens qui ont économisé et attendu toute une année pour se rendre en Algérie ont été empêché de voyager : plusieurs vols ont tout simplement été annulé sans possibilité aucune de prendre le vol suivant. Les passagers ont tout simplement été abandonnés, certains ne pouvant acheter un nouveau billet ont été privés de vacances ! » s’insurge le CCTA.

Ce dernier précise que « Les responsables de ce chaos sont clairement identifiés » ! et s’interroge sur les réelles motivations de la compagnie nationale :

« Pourquoi Tassili Airlines, compagnie Nationale algérienne a-t-elle pu signer un partenariat avec la société inconnue Trans-Atlantic ? Pourquoi s’est-elle engagée ainsi aveuglément ? Comment a-t-elle pu tomber dans le panneau ? Pourquoi Tassili Airlines, qui dispose de son propre réseau de vente de billets, de son propre site internet de vente en ligne, a-t-elle pu passer par un intermédiaire, qui plus est affréteur ? »

LG Algérie

« Alors à quoi servent les comptoirs TAL de Marseille, Lyon et Strasbourg si TAL est affrétée par une compagnie tierce ? TAL n’est elle pas capable de gérer un petit parc de 12 appareils ? Autant de questions formulées par  le CCTA qui méritent une réponse de TAL.

Le collectif CCTA appelle tous les passagers, « qui n’ont pas pu effectuer leur vol depuis le 9 aout 2015 avec Tassili Airlines avec un billet acheté sur le site de la société Trans-Atlantic, de prendre contact rapidement avec le collectif (//ccta.overblog.com/contact.html) afin de demander collectivement des explications et surtout réclamer des dédommagements au transporteur Trans-Atlantic/Tassili-Airlines ».

Le collectif rappelle dans son communiqué aux passagers que « le règlement européen n° 261/2004 préserve vos droits, IL SUFFIT DE LES RÉCLAMER :

Article 7 Droit à indemnisation

1. Lorsqu’il est fait référence au présent article, les passagers reçoivent une indemnisation dont le montant est fixé à:

a) 250 euros pour tous les vols de 1500 kilomètres ou moins;

b) 400 euros pour tous les vols intracommunautaires de plus de 1500 kilomètres et pour tous les autres vols de 1500 à 3500 kilomètres;

c) 600 euros pour tous les vols qui ne relèvent pas des points a) ou b).

Pour déterminer la distance à prendre en considération, il est tenu compte de la dernière destination où le passager arrivera après l’heure prévue du fait du refus d’embarquement ou de l’annulation.

Article 9 : Droit à une prise en charge

2. Le transporteur aérien effectif qui refuse l’embarquement ou qui annule un vol présente à chaque passager concerné une notice écrite reprenant les règles d’indemnisation et d’assistance conformément aux dispositions du présent règlement. Il présente également cette notice à tout passager subissant un retard d’au moins deux heures. Les coordonnées de l’organisme national désigné visé à l’article 16 sont également fournies par écrit au passager.

Lire la suite du règlement européen : //www.airpassengerrights.eu/fr/retard-dun-vol.html

Par ailleurs, le collectif CCTA conseille dorénavant « aux passagers qui souhaitent voyager vers l’Algérie de bien s’assurer de la fiabilité et du sérieux réels de la compagnie et de l’affréteur avec lesquels ils souhaitent partir ».

Pour le CCTA, ce « chaos n’est rien d’autre que le résultat de la fermeture du ciel algérien à la concurrence réelle et aux compagnies low-cost étrangères, qui de fait incite certains individus et certaines sociétés à profiter de la cherté du prix du billet vers l’Algérie pour faire miroiter aux membres de la diaspora qu’il existe une alternative à la cherté des billets proposée par Air Algérie et ses faux-concurrents notamment Aigle Azur ».