Le Canada étudie la possibilité de ne pas céder aux étrangers des entreprises sensibles Orascom présente au pays pourrait être concernée

Le Canada étudie la possibilité de ne pas céder aux étrangers des entreprises sensibles Orascom présente au pays pourrait être concernée

Des membres du parlement canadien ont entamé une campagne pour pousser le gouvernement à interdire l’acquisition par des étrangers des sociétés de télécommunications. Des experts du secteur ont en effet affirmé que si pareil décision était adoptée elle toucherait de nombreuses sociétés, dont Orascom Telecom qui possède une filiale au Canada.

Si l’on en croit l’agence de presse Bloomberg, les membres du parlement canadien ont demandé au premier ministre, Stephen Harper, de promulguer des lois qui empêcheraient l’acquisition par des étrangers de sociétés de télécommunications, particulièrement dans le domaine de la téléphonie. Cette demande intervient après la réunion d’une commission de l’industrie au parlement canadien, durant laquelle la question a été débattue.

Le permis d’exploitation octroyé par le ministre de l’industrie Tony Clement, en décembre 2009, et permettant au groupe égyptien Orascom Telecom d’exploiter la société « Global Life », annulant alors la décision du parlement avait été considéré comme une infraction à la loi, et avait suscité une vive polémique, puisque même si l’association était toujours sous e coup de la loi canadienne, il n’en demeure pas moins qu’elle est détenue par le groupe égyptien.

Orascom Telecom est pour rappel entrée sur le marché canadien en 2008 en s’associant avec un groupe qui a obtenu un agrément pour la création d’un opérateur dans le domaine de la téléphonie, et avait obtenu des fréquences et des ondes radios sur tout le territoire canadien à l’exception du « Québec » en investissant près de 442 millions de dollars. Il est cependant apparu aux autorités que la société qui a obtenu l’agrément officiel en 2009, et dont le siège st basé à Toronto, était majoritairement détenu par Orascom Telecom et ce malgré la constitution d’un groupe auxquels des canadiens ont participé.