Descente messieurs: les organisateurs y croient pour ce lundi
Les organisateurs se sont montrés très optimistes dimanche sur la tenue de la descente olympique messieurs ce lundi à 10h30 locales (19h30 en France), alors que les mauvaises conditions météorologiques avaient entraîné son report samedi.
«Si les prévisions météo sont justes, et jusqu’à présent elles ont été extrêmement précises, nous verrons une très belle course demain [ce lundi]», a déclaré Günter Hujara, directeur des épreuves masculines à la Fédération internationale de ski.
Les derniers bulletins prévoient des températures allant jusqu’à -8 C dans la nuit de dimanche à lundi, ce qui manquait ces derniers jours pour durcir le revêtement neigeux, et un ciel dégagé en matinée. Environ 40 cm de neige fondante sont tombés dimanche sur la piste.
L’or de Bilodeau délivre le Canada après trente-quatre ans d’attente
En offrant à son pays son premier titre olympique sur son sol, le «bosseur» canadien Alexandre Bilodeau a délivré son pays d’une malédiction vieille de 34 ans et lancé la ruée vers l’or d’un pays qui a préparé ses sportifs comme jamais pour le rendez-vous de Vancouver.
Bilodeau était l’un des favoris de l’épreuve des bosses, et il a résisté à la pression, contrairement à sa compatriote Jennifer Heil, seulement deuxième samedi dans la même épreuve.
L’attente pour une première médaille d’or à domicile était en effet de plus en plus pressante pour le Canada qui n’avait pas remporté de titre lors des deux précédents JO organisés chez lui, à Montréal en 1976 (Jeux d’été) et à Calgary en 1988 (Jeux d’hiver).
Echos des neiges
Tigre douché. L’équipe de hockey américaine a gâché la fête du nouvel an chinois en infligeant un cinglant 12-1 à la Chine, dimanche. Sous les yeux du vice-président américain Joe Biden, les Américaines n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires. L’année du Tigre démarre donc bien mal pour les hockeyeuses chinoises qui auront encore fort à faire mardi soir face à la Finlande.
Victoire électrifiée. Le patineur néerlandais Sven Kramer, un peu trop euphorique samedi après sa victoire sur 5000 m, a failli s’électrocuter en rejoignant ses parents dans les tribunes. Pour monter dans les gradins, Kramer a posé le pied sur le rail d’une caméra mobile dans lequel circule un courant électrique continu. Heureusement pour le Néerlandais, le technicien en charge de cette caméra, attentif, est parvenu à mettre le rail hors tension juste à temps.
Eau énervée. La rivalité entre Chinois et Sud-Coréens dans les épreuves de short-track a connu un nouvel épisode dimanche lors de la session d’entraînement des patineuses sud-coréennes. L’entraîneur de ces dernières, ne supportant pas qu’un officiel chinois vienne filmer la séance de travail, a tenté d’éloigner ce dernier en lançant des bouteilles d’eau dans sa direction. «Nous n’avons rien fait d’interdit. Filmer à la patinoire est parfaitement autorisé», a souligné l’entraîneur chinois Li Yan.
«Pittbull» sacré. Alessandro Pittin, 3e dimanche du combiné nordique, est devenu le premier Italien médaillé dans la discipline. Surnommé «Pitbull» en compétition, Pittin, 20 ans, triple champion du monde juniors, n’en a pas fini de faire découvrir aux Italiens un sport quasiment inconnu dans son pays.
Langues réchauffées
Abattoir. «Pendant les essais de tir ce matin, j’avais une boule au ventre, on peut traduire cela par de la peur. J’avais l’impression d’aller à l’abattoir.» Le biathlète français Vincent Jay, champion olympique de sprint
Fauchées. «Nous avons une épreuve de Coupe du monde dans 15 jours (les 6-7 mars à Inawashiro au Japon) et aucun financement. C’est ça la vie d’une équipe de ski acrobatique. Un seul des entraîneurs fera le déplacement et les athlètes paieront leur billet d’avion.» L’Américaine Hannah Kearney, championne olympique des bosses
Ingratitude. «On ne fête pas trop la Saint-Valentin en Allemagne. Mon mari ne m’a même pas encore appelée. J’ai reçu des gâteaux et des bonbons d’autres personnes, mais rien encore de mon mari.» La patineuse de vitesse allemande Anna Friesinger-Postma
Outsider. «Si ça passe tant mieux, si ça ne passe pas tant pis. Je crois que je m’étais toujours dit qu’une médaille olympique changerait beaucoup de choses pour moi, mais je me rends compte que même si ce sera un super moment à vivre, ça ne me changera pas fondamentalement.» Vincent Vittoz, chef de file du ski de fond français
Tranquille. «Cette année, c’est bizarre, je ne me sens vraiment pas aux JO. Je ne ressens pas la pression que j’ai ressentie en 2006. Je ne ressens pas de stress. Je me sens bien.» Le patineur français Brian Joubert, qui participe à ses troisièmes Jeux d’hiver
Zen. «Nous n’avons pas de sophrologue dans l’équipe. La préparation mentale, on fait ça à la bonne franquette.» Thomas Dufour, de l’équipe de France de curling.
Larmes. «J’ai vu quelques athlètes canadiens pleurer en revenant dans les vestiaires à cause du soutien incroyable derrière eux.» Le patineur de vitesse canadien Kyle Parrott
Pressé. «C’est une vraie foule. Je volais dans le virage 16, et aussi loin que je pouvais voir, il y avait du monde. Ça fait plaisir. Je me serais bien arrêté pour signer quelques autographes, mais j’allais un peu vite.» Le lugeur américain Chris Mazdzer
A fond. «J’avais des crampes tellement je me suis battue. Je ne pouvais pas aller plus vite. Je ne regrette pas ma tactique. De toute façon il faut bien mourir un jour.» La patineuse de vitesse néerlandaise Diane Valkenburg, 11e du 1500 m
Champagne. «Comment on évacue 86 années de frustration ? On ne peut pas. Tout le monde se met à pleurer. On va tous s’asseoir ensemble ce soir, boire du champagne et toucher la médaille.» Tom Steitz, entraîneur du biathlète Johnny Spillane, médaille d’argent du combiné nordique samedi et premier Américain à monter sur un podium olympique dans la discipline
(Source AFP)
