Le Cabinet Oxford Business Group présente The Report: Algeria 2018

Le Cabinet Oxford Business Group présente The Report: Algeria 2018

Avec une population jeune et un secteur énergétique en pleine mutation, l’Algérie est en voie de retrouver la prospérité après plusieurs années de stagnation économique. Partenariats, innovation et entrepreneuriat sont les ingrédients essentiels pour soutenir la croissance et accélérer la transformation économique du pays, selon le cabinet d’intelligence économique Oxford Business Group (OBG), qui a lancé son nouveau rapport annuel The Report: Algeria 2018 dans le cadre d’une conférence organisée le mercredi 23 janvier à Alger.

Sous le thème « L’Algérie de l’après-pétrole : convertir le potentiel en opportunités économiques », ce moment d’échanges et de réflexion a réuni le ministre de l’Industrie et des Mines, Monsieur Youcef Yousfi et le ministre du Commerce, Monsieur Saïd Djellab, ainsi que de nombreux représentants des secteurs public et privé. OBG a également profité de l’occasion pour dévoiler en exclusivité aux participants les résultats d’un sondage que la firme a mené auprès d’une centaine de chefs d’entreprises actives en Algérie. Les résultats du CEO Survey d’Oxford Business Group sont révélateurs et les données complètes seront rendues publiques la semaine prochaine.

The Report: Algeria 2018 présente un entretien exclusif avec le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le chef de l’État expose sa vision pour 2030 en rappelant le chemin parcouru par le pays pour diversifier son économie et redevenir un partenaire clé de la région et du continent.

Le Président en appelle au secteur privé pour devenir un moteur de l’innovation et du développement et encourage les partenaires étrangers à se rapprocher de leurs homologues algériens afin de partager leur savoir-faire et leurs technologies en pénétrant un marché en forte croissance.

« Nous encourageons les investissements nationaux et étrangers, en particulier dans les secteurs à forte valeur ajoutée tels que les énergies renouvelables, l’agro-industrie, l’économie numérique, la transformation des produits gaziers et miniers, la logistique et le tourisme. Nous espérons que cette approche contribuera à rétablir l’équilibre des comptes publics, à accroître le PIB, à stimuler l’industrie manufacturière, à augmenter le revenu par habitant et à transformer notre économie d’ici 2030 », affirme le chef de l’État dans cette nouvelle publication d’OBG.

The Report: Algeria 2018 analyse en détail les principales facettes de l’économie algérienne, dont la nouvelle politique de financement non conventionnel, les secteurs énergétique, minier et industriel, les services publics ainsi que les efforts déployés pour promouvoir l’innovation.

Mise en place fin 2017, la politique de financement non conventionnel menée par la Banque d’Algérie est étudiée en profondeur. Tout en essayant de réduire les crises de liquidités qui ont affecté le secteur bancaire en 2016 et 2017, elle vise à financer le déficit budgétaire et à soutenir les entreprises publiques dans un contexte de baisse de revenus issus des hydrocarbures. Dans le cadre d’entretiens exclusifs, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, apportent des réponses éclairantes quant à la stratégie algérienne à cet égard.

Dans le chapitre consacré à l’énergie, OBG propose une analyse complète des nombreux développements survenus dans le secteur en 2018 avec un portrait complet des investissements prévus par la société pétrolière nationale, Sonatrach, d’ici 2023.

Dans une interview, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, s’exprime sur le virage pris par l’entreprise publique pour accroître sa compétitivité, tandis que le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, et le président régional de BP, Hesham Mekawi, témoignent du retour en force de l’Algérie sur l’échiquier mondial des pays producteurs de pétrole.

L’annonce d’un mégaprojet de 6 milliards de dollars pour la valorisation du phosphate signé à la fin de novembre 2018 entre Sonatrach, Asmidal et le groupe chinois Citic, a permis de remettre le secteur minier au premier plan après plusieurs projets retardés ou annulés. Troisième pays au monde pour ses réserves de phosphate, l’Algérie semble désormais prête à concrétiser des partenariats et à dynamiser le secteur pour aussi exploiter ses autres ressources telles que l’or, le zinc et le fer. OBG présente un portrait complet du potentiel minier, du cadre juridique et des opportunités d’investissement que le secteur présente pour les investisseurs nationaux et étrangers.

Dans tous les secteurs de l’économie, la promotion de l’innovation est devenue une priorité pour les acteurs économiques. Les entreprises publiques et privées sont appelées à accroître leur capacité à offrir des produits et des solutions compétitifs afin de développer les exportations. Dans ce contexte, l’entrepreneuriat de la jeunesse représente un élément clé pour la mise en place de solutions innovantes susceptibles d’améliorer les performances économiques du pays. Le projet Alger Smart City constitue à ce titre une initiative majeure que The Report: Algeria 2018 examine en profondeur dans un chapitre spécifique.

« La volatilité des prix du pétrole au cours du second semestre de 2018 a rendu encore plus urgente la nécessité de diversifier l’économie pour assurer la croissance à moyen et long terme, a affirmé la directrice éditoriale de l’Afrique à OBG, Souhir Mzali. Dans ce contexte, promouvoir les investissements privés et attirer les investissements directs étrangers sont des actions essentielles pour permettre le développement de secteurs stratégiques où l’Algérie peut compter sur des avantages compétitifs tels que les produits pharmaceutiques, les matériaux de construction, l’agriculture et le tourisme. Des réformes structurelles demeurent toutefois indispensables pour renforcer les bases et améliorer la confiance dans l’économie algérienne.»

The Report: Algeria 2018 est publié en partenariat avec la Chambre algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI) et le Forum des Chefs d’Entreprise (FCE), ainsi que nos partenaires de rédaction : PwC pour le chapitre Marché de Capitaux, Mazars pour le chapitre fiscal et Gide pour le chapitre légal.

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