Le Buteur accède aux entraînements de la Côte d’Ivoire

Le Buteur accède aux entraînements de la Côte d’Ivoire

L’un des favoris de ce tournoi pour remporter le trophée, la sélection ivoirienne, est en train de créer l’événement ici à Rustenburg. Les coéquipiers de Didier Drogba ont fait venir les foules, au point où les autorités de la ville ont décidé de mettre en place un dispositif sécuritaire impressionnant autour du camp de base des Eléphants, au Bafokeng Sport Campus où s’est déroulé le stage de préparation des Verts. L’équipe du Buteur a profité de l’occasion pour assister à la séance d’entraînement d’hier après-midi. Même si le Bafokeng est réputé pour être endroit difficile d’accès, nous avons quand même pu y accéder, grâce au coup de pouce de la Fédération ivoirienne de football.

On a été reçus à la salle des conférences par le responsable média

Une fois au Bafokeng Sport Campus, nous avons été accueillis par le responsable de la sécurité de la sélection ivoirienne dépêché d’Abidjan pour veiller au bon déroulement de la préparation des camarades de Gervinho. Nous avons été, par la suite, reçus à la salle des conférences par le responsable média de la Fédération ivoirienne de football. C’est ce dernier qui nous a conduits jusqu’au terrain pour assister à l’entraînement.

On a été autorisés à assister au premier quart d’heure de l’entraînement seulement

Une fois arrivés au terrain d’entraînement des Ivoiriens, nous avons trouvé tous les joueurs sur place. Certains d’entre eux étaient en train de se chausser, à l’instar de la star des Eléphants, Didier Drogba. Le climat était détendu. Tous les joueurs rigolaient dans une ambiance familiale. Néanmoins, le responsable média nous dira qu’on a été autorisés à assister qu’au premier quart d’heure de la séance pour prendre des photos et quitter par la suite le complexe.

Pas de déclaration !

Mais nous avons tout de même tenté d’expliquer au responsable média de l’équipe ivoirienne que notre présence ici avait pour but d’interroger un ou deux joueurs à propos de la CAN. Mais notre demande a été carrément refusée par notre interlocuteur, affirmant avoir reçu des instructions fermes dans ce sens.

«Vous voulez vous entretenir avec Drogba ? Il faut passer par Londres !»

Durant notre présence à la salle des conférences, notre confrère de RFI a demandé au responsable média de la FIF s’il y avait possibilité d’interviewer Didier Drogba. Nous avons profité de l’occasion pour poser la même question à l’attaché de presse. Voici sa réponse : «Vous voulez une interview avec Drogba ? Il faut passer par Londres, pas nous. Il y a une boîte qui est chargée de la communication pour Didier Drogba.»

Les membres de la délégation ivoirienne souhaitent un Côte d’Ivoire-Algérie en finale

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Ivoiriens ont été très gentils avec nous et accueillants, même si notre Equipe nationale les rencontrera le 30 de ce mois lors de la troisième journée de ce premier tour à Rustenburg. Nous avons eu des échanges avec eux et la majorité d’entre eux ont souhaité bonne chance à l’Algérie. Le responsable de la sécurité nous a même glissé au moment où nous allions quitter le centre :

«Bonne chance à la Côte d’Ivoire, bonne chance à l’Algérie. J’espère que les deux équipes vont se qualifier en finale. Mais à ce moment-là, c’est nous qui remporterons le trophée.» Notre réplique était carrément simple en lui parlant du match de 2010 de Cabinda. Notre ami dira : «Vous parlez toujours de ce match de 2010, on est en 2013. Cette rencontre fait partie du passé.»

Point de presse de Lamouchi, demain

Le sélectionneur national ivoirien, le Français Sabri Lamouchi, tiendra, demain lundi, un point de presse au Bafokeng Sport Campus, à 13h15. Il sera accompagné d’un joueur choisi par le responsable média de la FIF.

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Seydou Keita : «Réussir une bonne CAN pour le peuple malien»

L’une des grandes stars de cette CAN 2013, à savoir le milieu de terrain et capitaine d’équipe de la sélection malienne, Seydou Keita, a tenu à répondre à notre sollicitation, et même s’il n’a pas voulu évoquer la situation politique au Mali, il reste branché sur tout ce qui se passe dans son pays et dans le Sud de l’Algérie. L’ancien joueur du Barça, actuellement en Chine, Dalian Aerbin, reste très humble mais aussi très motivé à l’idée d’aider son pays à partir le plus loin possible dans cette compétition africaine…

A 24 heures de votre premier match en cette CAN 2013 face au Niger, êtes-vous prêt pour ce rendez-vous ?

Je pense que nous sommes prêts pour ce match, vu que les joueurs travaillent avec beaucoup de sérieux aux entraînements, tout en restant concentrés sur cette première rencontre où nous sommes conscients de ce que l’on attend de notre équipe.

On a constaté une grande concentration du groupe pour ce match, n’est-ce pas ?

Vous avez raison, car il faut une concentration extrême, avant d’entamer cette compétition où on aura la possibilité, lors de ce premier match, de connaître notre véritable niveau durant cette CAN-2013.

Est-ce que vous aurez une pression supplémentaire sur vos épaules, vu votre statut d’ancien et de cadre dans cette sélection ?

Effectivement, car je sais que j’ai un riche vécu, souhaitant personnellement faire profiter mon pays de ma grande expérience acquise dans les terrains européens et actuellement en Chine. En plus, je tiens vraiment à donner le bon exemple aux plus jeunes dans le groupe, que ce soit sur ou en dehors des terrains, afin d’accomplir correctement mon rôle de capitaine d’équipe.

Parlez-nous maintenant de la situation politique au Mali et au sud de l’Algérie…..

Excusez-moi, mais je ne peux pas répondre à votre question.Peut-on savoir la raison de votre refus ?

J’ai déjà évoqué notre grande concentration sur le match du Niger, et c’est le seul sujet qui nous préoccupe à l’heure actuelle. Il faut garder notre concentration sur notre boulot sans trop penser à ce genre de facteurs qui peut nuire à notre bonne préparation.

Mais on imagine que vous êtes au courant de l’actualité politique ?

Bien sûr que oui, tout le monde ici, joueurs et staff technique, sont au courant de ce qui passe actuellement au Mali et en Algérie, car nous ne sommes pas déconnectés du reste du monde.

Avant de finir, quel est votre objectif durant ce tournoi?

On va tout donner afin de récolter de bons résultats, en espérant réussir le meilleur parcours possible, avec l’espoir d’offrir un peu de bonheur au peuple malien.

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La cérémonie d’ouverture bâclée

La cérémonie d’ouverture de la CAN-2013 n’a pas été à la hauteur des attentes. Elle a même été quelque peu bâclée, avec toujours les mêmes ingrédients : sonorités africaines, costumes du terroir, quelques figurines… D’ailleurs, elle a été avancée sur l’horaire prévu et a été écourtée.

La pluie a gâché la fête

Alors que c’est l’été en Afrique du Sud, la pluie n’a pas cessé de tomber sur Johannesburg depuis vendredi matin. Le mauvais temps a contribué à la désaffection du public, puisque les gradins du Soccer City Stadium n’étaient pas pleins. Il a même été la cause du caractère plutôt expéditif de la cérémonie d’ouverture puisque les organisateurs avaient comme priorité de préserver la pelouse, appelée à supporter deux matches dans la même soirée.

Les journalistes sous la pluie

Contrairement à la Coupe du monde 2010 où les représentants des médias avaient été mis dans de très bonnes conditions, les journalistes chargés de couvrir hier les matches du groupe A ont dû travailler… sous la pluie. En effet, la tribune qui leur a été réservée est à demi-couverte seulement, ce qui fait que les pupitres de deux des trois rangées qui leur ont été réservés étaient complètement mouillés. Même les télévisions et radios ayant acquis les droits de retransmission ont travaillé dans des conditions difficiles.

Messahel a représenté Bouteflika

Plusieurs chefs d’Etat étaient présents hier au Soccer City Stadium pour le match d’ouverture de la CAN-2013. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est fait représenter par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Ce dernier était présent vendredi soir au dîner offert par le Président sud-africain, Jacob Zuma, à ses invités.

Il rentrera lundi à Alger

Abdelkader Messahel rentrera à Alger lundi. En raison de ses obligations, il ne pourra pas assister au premier match de l’Algérie contre la Tunisie, mardi soir au Royal Bofokeng Stadium de Rustenburg.

Raouraoua à ses côtés

Mohamed Raouraoua, en sa double qualité de membre du Comité exécutif de la CAF et président de la Fédération algérienne de football, était présent au Soccer City Stadium pour le match d’ouverture. Il était assis à côté de Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines.

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Les joueurs sont branchés sur l’actualité au Mali

Alors que la situation politique et sécuritaire au Mali est très instable et électrique, avec la récente intervention de l’armée française, la délégation malienne présente en Afrique du Sud semble marquée par les événements au pays, mais sans pour autant vouloir évoquer ce sujet avec les médias présents. En effet, les joueurs questionnés sur cette affaire ont refusé de répondre, se contentant d’affirmer qu’ils sont plus concentrés par le premier match qui se déroulera aujourd’hui face au Niger, afin de fuir les questions des journalistes, donnant l’impression d’avoir reçu des instructions de la part des responsables maliens de ne pas évoquer publiquement ce périlleux sujet qui pourrait déstabiliser ou créer la zizanie au sein de la sélection malienne. Néanmoins, les Aigles du Mali sont très déterminés à réussir leur CAN, tout en espérant aller le plus loin possible dans cette compétition, afin d’offrir un peu de joie à un peuple traumatisé ces derniers temps par la guerre au pays.

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Groupe A : Angola 0 – Maroc 0

Les Marocains ont osé trop tard

Le deuxième match du groupe A a opposé hier soir l’Angola au Maroc au Soccer City Stadium. Tout comme la rencontre d’ouverture, il n’a pas été d’un haut niveau, bien que les occasions de scorer soient plus nombreuses. Même si les Marocains ont été les premiers à créer le danger avec un tir à ras de terre de Amrabat difficilement dévié par le gardien de but adverse (5’), les Angolais étaient plus déterminés, surtout durant la seconde période où ils se sont créé plusieurs fois le danger par Bastos, Guillerme et Manucho. Il aura fallu que Younes Belhanda, qui se remet d’une blessure, fasse son entrée à la 64’ pour que les Marocains se mettent à oser plus franchement sur le front de l’attaque. D’ailleurs, il a été l’auteur de l’occasion la plus franche de son équipe en crochetant deux défenseurs dans la surface de réparation avec de tirer, malheureusement pour lui dans le petit filet (68’). Les Angolais ont failli profiter des risques pris en attaque par le Maroc pour faire la différence grâce à des contre-attaques rapidement menées, n’était la vigilance de Lamyaghri. Le match se termine sur un score nul. Une première journée donc nulle pour les quatre sélections du groupe A. Pour elles, le tournoi va débuter le 23 janvier, à l’occasion de la deuxième journée.

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Groupe A : Afrique du Sud 0 – Cap-Vert 0

Entrée sous les vuvuzelas, sortie sous les sifflets

Les matches d’ouverture des grands tournois sont souvent ternes. Celui de la CAN-2013, qui a opposé hier la sélection de l’Afrique du Sud, pays hôte, à celle du Cap-Vert, qui en est à sa première présence en phase finale, a été encore plus terne que prévu. La pluie qui n’a cessé de tomber durant le match y a été pour quelque chose, mais il faut dire aussi que la sélection sud-africaine n’a rien montré de convaincant. Souvent imprécis dans la passe et maladroits dans la finition, ils ont rarement pu se montrer dangereux. Les Capverdiens, de leur côté, ont montré que, tout en n’étant pas les favoris pour le sacre, ils ne sont pas à la CAN par hasard. Les supporters courageux qui se sont déplacés au Soccer City Stadium en bravant les mauvaises conditions météorologiques n’ont pas caché leur déception. Ayant tout fait pour porter leur équipe aux sons des vuvuzelas, ils ont pris le parti de siffler copieusement leurs joueurs au coup de sifflet général. Etre incapable de battre, sur ses terres, l’adversaire supposé être le plus faible de son groupe est un signe de faiblesse qui ne trompe pas.