Les revenus pétroliers de l’ Algérie continuent à diminuer depuis le mois de février dernier. L’Algérie commence d’ores et déjà à subir les contre-coups de la crise qui affecte les marchés mondiaux, puisque les prix du pétrole ne cessent d’être tirés vers le bas.
Ainsi le Sahara Blend, le brut de référence algérien, continue à perdre de sa valeur en poursuivant son repli en avril perdant plus de cinq dollars, plombé par la détérioration du marché de Brent de Londres, selon des chiffres publiés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
En avril la moyenne des prix du Sahara Blend s’est établie à 102,97 dollars le baril contre 108,87 dollars en mars. En mars le Sahara Blend, avait perdu 8 dollars sur un mois, s’établissant à 108,87 dollars le baril contre 116,99 dollars en février, affecté par l’arrêt de plusieurs raffineries en Europe pour maintenance.
Le brut algérien a suivi en avril la même tendance baissière du Brent de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres et dont le prix moyen était de 102,17 dollars le baril le mois dernier. Tous les bruts composant le panier Opep ont subi une chute de près de 5% en avril, affectés par les prévisions faisant état d’une baisse de la demande aux Etats-Unis et en Chine, le premier et le deuxième consommateurs mondiaux de pétrole, selon les précisions de l’organisation.
Les bruts des pays de l’Opep ont été également affaibli par les perspectives négatives de croissance dans la zone euro, commente l’organisation. Côté production, les quantités de pétrole extraites par l’Algérie en avril s’inscrivaient aussi en baisse, atteignant 1,195 million de barils/ jour contre 1,203 million bj en mars, selon les mêmes chiffres.