Il a fallu une baisse de 5,1 millions des réserves américaines de brut pour que le baril retrouve des couleurs, il flirte depuis 10 h ce matin avec la barre de 50 dollars sans pour autant l’atteindre. Il va falloir attendre le rapport du département américain de l’Énergie (DoE) dans l’après midi.
Vers 10H30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,20 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 59 cents par rapport à la clôture de mardi. Le « light sweet crude s’est échangé sur le marché américain gagnait 51 cents pour atteindre 49,13 dollars.
Le marché a été très sensible aux prévisions relatives aux réserves de brut américaines qui ont reculé de 5 millions de barils. Ce qui représente 3 fois plus que, ce à quoi s’attendaient les analystes qui n’avaient prévu que 189.000 barils tout au plus. Selon la prévision des experts, le rapport du DoE devrait montrer une baisse des réserves de brut de 2 millions de barils, ainsi qu’un déclin des stocks d’essence de 1,5 million de barils et un recul de ceux de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage, et le kérosène) de 1 million de barils. Toutefois, cela, reste insuffisant pour maintenir les cours au niveau de 50 dollars durablement au regard de la surproduction mondiale par rapport à une demande moins soutenue surtout que l’Agence internationale de l’Energie AIE avait, il y’a quelques semaines la reconstitution des stocks américains, « un mouvement qui devrait s’accélérer en cours d’année ».
