Le Brent perdait un dollar hier sur les marchés européen et asiatique, Le pétrole poursuit sa baisse

Le Brent perdait un dollar hier sur les marchés européen et asiatique, Le pétrole poursuit sa baisse

oil-sdollar-petrole1.jpgA Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 102,28 dollars en milieu de journée, en baisse de 1,25 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Les prix du pétrole perdaient plus d’un dollar hier en cours d’échanges européens, effaçant les gains enregistrés vendredi suite à des rumeurs sur la crise en Ukraine, alors que le marché reste attentif à l’évolution de la situation en Irak et en Libye.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 102,28 dollars en milieu de journée, en baisse de 1,25 dollar par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en septembre perdait 1,01 dollar, à 96,34 dollars. Les cours du brut avaient fortement bondi vendredi, après que les autorités ukrainiennes ont prétendu avoir « détruit » une colonne de blindés russe.

« Au cours du weekend, cela s’est avéré faux, et le Brent a perdu presque tous ces gains et évolue maintenant de nouveau bien en dessous de 103 dollars », remarquaient les analystes de Commerzbank. En début d’échanges européens, le Brent a même glissé jusqu’à 102,10 dollars le baril, proche de son plus bas en treize mois atteint jeudi dernier (101,92 dollars).

Les prix du brut étaient également pénalisés par des « nouvelles encourageantes » en provenance du nord de l’Irak, ajoutait-on chez Commerzbank. Enfin, le marché pétrolier était sous pression de l’augmentation de l’offre libyenne, qui parvient à se redresser malgré une importante crise politique et de nombreuses violences dans le pays.

« La Libye est peut-être plongée dans le chaos, mais elle a réussi à augmenter sa production d’une moyenne de 200.000 à 450.000 barils par jour. L’ouverture récente du (terminal pétrolier de) Ras Lanouf est un important signal de progrès et on nous dit que al-Sedra devrait rouvrir rapidement », rapportaient les analystes du courtier PVM.

L’offre libyenne viendra s’ajouter à une offre déjà surabondante en Europe, ce qui rend « improbable » une reprise imminente du Brent, selon les experts de Commerzbank. Les cours du pétrole s’affichaient en baisse lundi en Asie mais restaient sous pression en raison de la situation en Ukraine qui fait craindre une escalade.

Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en septembre perdait 46 cents, à 96,89 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre cédait 65 cents, à 102,88 dollars. Les cours de l’or noir avaient fini la semaine vendredi en rebond de 1,77 dollar, à 97,35 dollars, après avoir perdu plus de deux dollars la veille.

A Londres, le Brent s’était redressé de 1,46 dollar, à 103,53 dollars, après être tombés la veille à son plus niveau depuis juillet 2013. Le prix du pétrole coté à New York baissait lundi à l’ouverture, les risques de perturbations de l’offre sur le marché mondial de l’énergie s’atténuant en Irak, en Libye et en Ukraine. Vers 13H20 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en septembre cédait 1,07 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s’échangeait à 96,28 dollars

A.M.