Il est révolu le temps où les architectes se faisaient très désirés et très sollicités, avec leur sérieux et une expérience incomparable ils bâtissaient des habitations qui étaient de véritables chef d’œuvres dignes des grands monuments aux réputations internationales.
Ces artistes qui aimaient leur métier ; ont marqué leur époque et ont laissé leur empreinte comme on le constate d’ailleurs dans les vieux quartiers, comme la ‘’Pépinière, cité Négrel… etc’’ où sont construites des villas datant de l’époque coloniale et qui présentent une infrastructure conforme à toutes les normes de sécurité et les paramètres exigés par l’Etat. Presque toutes ces demeures en question se distinguaient très particulièrement par l’accès à la villa qui présentait un aspect totalement différent des maisons récentes, car pour pénétrer à l’intérieur de ce genre de résidence très souvent on est obligé de traverser un petit jardin ou on est accueilli par une odeur de jasmin et de fleurs, généralement des roses qui ornaient très fièrement ce panorama et pour couronner le tout on voit des plantes grimpantes couvrir jalousement presque toute la façade de la villa , quand au garage et la cour , ils se trouvaient toujours à coté ou à l’arrière de la maison.. Le citoyen Mostaganémois d’aujourd’hui , comparativement à celui d’il y a quelques années a perdu toute sensation de goût et de luxe , car il ne vit que pour l’argent , la construction de ces nouvelles forteresses à caractère commercial le prouve ,contrairement aux résidences citées plus haut, car pour accéder aux appartements situés au premier étage cette fois ci on doit emprunter un escalier se trouvant dans le garage utilisé le plus souvent comme fond de commerce , servant de parking de voiture ou louer à des artisans « mécaniciens , tôliers… ». Presque tous les quartiers sans exception ont connu une transformation à tel point que la ville de Mostaganem a changé d’aspect et est devenue presque méconnaissable , ces genres d’infrastructures qui ne répondent pas aux critères et aux normes dévisagent totalement le paysage, mais n’inquiètent personne et plus particulièrement les concernés de la commune qui ne voient rien ou font semblant de fermer les yeux .Cette anarchie a mis en évidence une carence , un laisser aller et une très mauvaise prise en charge de ce type de projet sollicité par le citoyen. Même les infrastructures étatiques de Mostaganem ont leur défaut, tels que la daïra , la Cour de Justice, la nouvelle gare routière situées respectivement sur la route de la Salamandre et la route de Relizane n’échappent pas à la critique , elles sont construites de façon où l’espace servant de trottoir les séparant de la route est très étroit.
B. Adda