Les cours de pétrole concluent leur sixième semaine consécutive de baisse. Ils s’installent sous les 49 dollars, dans un marché marqué par la surabondance de l’offre surabondante et l’affaiblissement de la demande.
Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en septembre a cédé 79 cents à 43,87 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), enregistrant une baisse de plus de trois dollars sur l’ensemble de la semaine.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,02 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de jeudi. Le Brent est tombé l’après-midi de vendredi à un nouveau plus bas en six mois, à 48,55 dollars le baril. Aujourd’hui, le baril s’affiche à 48,54 dollars, à en croire le site prixdubaril.com
L’Algérie, dont l’économie est étroitement liée à ses revenus pétroliers, pourrait être confrontée à de graves problèmes socioéconomiques si les cours continuent à chuter de façon aussi prononcée. Selon les projections du Premier ministre, les réserves de changes ne dépasseront pas 38 milliards de dollars en 2019, avec un baril à 60 dollars et risquent de tomber à 9 milliards de dollars la même année, avec une moyenne de 50 dollars le baril.
Mais en réalité l’impact est déjà visible, les revenus pétroliers ont diminué de 43,71%durant le premier semestre 2015, tandis que le déficit de la balance commerciale a atteint 7,78 milliards de dollars et les réserves de changes ont subi une décroissance de près de 19,02 milliards de dollars en 3 mois. Elles ont diminué de 178,938 milliards de dollars à fin décembre 2014 à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015.