Annoncé initialement pour le mois de septembre en cours, le 5e congrès du mouvement Ennahda se tiendra finalement les 13 et 14 novembre prochain à la Mutuelle des travailleurs de la construction de Zéralda (Alger).
L’annonce a été faite, hier par le secrétaire actuel du Mouvement, Fatef Rebei, lors d’une conférence de presse animée à Alger. Le report du congrès, comme l’explique le conférencier, n’est nullement lié aux problèmes organisationnels, mais « aux contraintes administratives ».
Il soulignera que la demande formulée par le parti, le mois de juin dernier, pour l‘organisation de ses assises à la coupole d’Alger a été acceptée au départ par la direction du complexe avant d’être rejetée par les services de la wilaya d’Alger en raison de la non-disponibilité de la salle, endommagée par les pluies torrentielles de mai dernier.
Explication qui n’a pas convaincu la direction du parti qui accuse, d’ailleurs, « des parties occultes » de s’immiscer dans les affaires internes du parti. Pour Fateh Rebei, l’ajournement du congrès a porté préjudice au parti soulignant, entre autres, l’annulation de la réservation des chambres d’hôtel, la suspension des congés pour les militants et le dérangement de personnes, les étrangers en particulier. Le conférencier estime que le 5e congrès du parti sera l’occasion de mettre en œuvre une nouvelle feuille de route à même de mettre le Mouvement sur de bonnes bases. « Notre seul souci est d’avoir un parti fort et solide pour avant tout le bien de l’Algérie, car il existe encore au pays des parties qui ne sont même pas convaincues du multipartisme et du principe de l’alternance au pouvoir.

Le Mouvement Ennahda tend justement à mettre un terme à cette manière de concevoir les choses. » M. Rebei briguera-t-il un nouveau mandat à la tête du Mouvement Ennahda ? A cette question, le conférencier a estimé que « c’est au conseil consultatif (Madjlis echoura) issu du congrès de trancher », mais, poursuit-il, « franchement, je préfère donner la chance aux autres compétences du parti pour prendre le relais ». Pour ce qui est de la présidentielle de 2014, le chef de file du parti Ennahda appelle à une élection ouverte et transparente. Sur le plan économique, Fateh Rebei relève un blocage, estimant que « seulement 30% du programme quinquennal 2010/2014 auquel un budget de 286 milliards de dollars a été accordé, a été réalisé ».
M. Kechad